Non, il n'y a pas que des daubes sur Jaguar mais Club Drive est une telle catastrophe industrielle qu'elle donnera à juste titre du grain à moudre aux rageux. Oui, ce jeu "64-bit" est ridicule dans les grandes largeurs et aurait à peine sa place sur un vieil ordi Amstrad. La 3D n'accuse pas juste un train de retard, elle date d'avant la préhistoire en étant sans relief et sans polygone. Pour simuler la perspective, on a juste droit à des aplats de couleurs unis : du genre bleu pour le ciel, beige dégueu sur le sol et quelques carrés mauves histoire de dire qu'il y a un décor au fond. La voiture, faite de rectangles mal assemblées, toute moche et bruyante comme un essaim de guêpes donne envie de rire et de pleurer en même temps. Côté jeu, c'est la misère. Alors, va pour le principe à la "Micro Machine" avec la majorette qui se balade au ras du sol dans une maison, cognant au passage un chat cubi-comique et des flammes mal incrustées dans une cheminée. Va pour l'exploration à la Cybermorph dans une ville de cow-boy ou un parking. Mais dès qu'il s'agit d'affronter une piste droite avec un virage au bout, on se rend compte que notre bolide est incontrôlable. Un sommet de ridicule !