DARQ
Suggestions
OUI !
Iglou DarQ, jeu indépendant réalisé par une seule personne pendant des années, est un soft de type Puzzle/Aventure. Ce qui frappe d'emblée, c'est la direction artistique : le jeu a un univers bien à lui, avec sa patte faisant directement référence au Tim Burton des années 80/90. Entre cauchemars et raffinement, DarQ vous plonge directement dans une ambiance mystérieuse et où le titre vous donnera ses clefs de compréhension de l'univers tout le long de l'aventure. Comme dit plus haut, DarQ est avant tout un puzzle game, et les 3 heures qu'il faut pour en venir à bout se concentreront principalement sur de la résolution d'énigmes. Le joueur, se déplaçant sur un plan 2D, va pouvoir changer la perspective du niveau afin d'avoir un nouveau point de vue sur la situation ou atteindre des endroits inaccessibles. Certains puzzles sont vraiment très bien pensés, et quelques scènes d'horreur viendront parsemer le chemin du joueur. DarQ est ultra-carré : le créateur sait faire du jeu vidéo, et le jeu est presque trop propre : il me fait penser à un test de compétence du développeur qui coche toutes les cases, mais il manque réellement un brin de folie. Un bon premier essai quand même.
OUI !
Twinsen Threepwood Je ne dirais plus jamais que j'ai des problèmes de sommeil ! Darq ou le cauchemar d'un homme qui n'arrive plus à s'en échapper... Réalisé presque en totalité seul par le mystérieux et autodidacte "Unfold" (qui est en réalité Wlad Marhulets, compositeur polonais de musique de film), Darq est une petite pépite d'épouvante et de plateforme aventure, façon Limbo ou autre Little Nightmares. Une fois n'est pas coutume, je ne comprends pas sur ce coup la blasitude d'Iglou : j'ai trouvé ce jeu diablement maîtrisé et innovant ! Darq surprend vraiment de par l'emploi renversant (au sens propre) de ses perspectives et de sa gestion de la profondeur ; deux éléments qui interviennent en permanence dans le level design et la construction des énigmes, pour un résultat terriblement efficace et rafraîchissant ! La DA rappelle les films d'Ed Wood et de Tim Burton (un vrai bonheur), le rythme est vraiment bon, les situations toujours en renouvellement et l'ambiance vous happe ! Certains plans m'ont vraiment plu, et certains passages sont crispants à souhait (le final du chapitre 4, mon Dieu, quelle angoisse !). Pas parfait, un peu court, un peu raide, Darq est néanmoins une petite merveille. Bravo !
OUI !
Mérode Darq est une expérience horrifique basée sur un type jeu d'énigme. Du haut de ses 3 petites heures, nous sommes plongés dans un univers particulier. Sorte de patchwork du cinéma horreur fantastique de la première partie du XXe siècle, le jeu prend vie à travers ce personnage aux airs de poupée désarticulée qui traversera à chaque fois qu'il se réveille un endroit aussi sombre qu'inquiétant. C'est ainsi que Darq nous ramène dans les ruelles de M le maudit de Frietz Lang, nous enferme dans des environnements où rodent hagards, des créateurs informes toutes droit sorties du Freaks de Tod Browning. Intégralement muet, on peut également y voir une inspiration du Cabinet du docteur Caligari dans divers passages et ambiances lumineuses. Fort de ces inspirations trop rares dans le jeu vidéo, Darq parvient hélas un peu trop timidement à instaurer la peur à travers quelques passages marquants. Assez convenu à certains moments, Darq regagne en force grâce à un sound design de circonstance et un système permettant de modifier la gravité et de marcher sur les murs. Certes, il aurait pu creuser plus loin mais parvient à convaincre de par son identité et ses références de qualité.
UNE PIECE D ORFÈVRERIE
Wizzy Quelques frissons à la clé, une ambiance sublime derrière la porte, Darq est un admirable cauchemar ! Déjà, il y a un lot de créatures qu'on croirait sorties d'un délire burtonien ou lynchien (tout un mobilier rencontre le corps humain). Il y a surtout un noir et blanc charbonneux qui convoque les fantômes du cinéma muet : les chef-d’œuvres de l'expressionnisme allemand des années 20, notamment. Il n'y a qu'à voir la dégaine de notre Nosferatu, en tenue de baigneur, sorte de mime perdu au milieu des ombres. Il marche tel un somnambule sans frein, ni limite sur les murs et les plafonds. Les changements de plan, tout comme ces énigmes qui s'associent à merveille avec le décor, sont renversants. Quelques puzzles, exigeant d'aller vite, font même monter le palpitant (les fameux passages du train !). Sachez que la mort est moins punitive qu'elle n'y parait. Elle vous ramène seulement de quelques pas en arrière ; et l'aventure s'avère, tout compte fait, assez courte. Mais l'expérience reste mémorable tout au long des 9 chapitres, unique, et ciselée avec un soin d'orfèvre !
OUI !
Blondex S’inscrivant dans le sillage de Limbo pour sa réalisation quasi-monochrome et son ambiance pesante, Darq vous invite dans un cauchemar, celui de votre personnage… et peut-être un peu le vôtre aussi ! S’il n’est pas un jeu d’horreur, Darq a cette capacité à vous retenir captif de son cauchemar : endormant souvent votre méfiance pour mieux vous surprendre, le jeu sait aussi vous forcer à avancer malgré ce sentiment d’inconfort qui vous commande de rester sagement en sécurité, et la certitude que le moindre faux pas se terminera dans un cri d’effroi ! Si la réalisation graphique – on peut même parler de photographie – est de très haute tenue, avec des décors d’une grande finesse, c’est aussi la qualité sonore exceptionnelle de Darq qui retient l’attention (casque hautement recommandé pour une immersion totale). Les énigmes en revanche m’ont souvent donné l’impression de meubler une aventure qui, sans elles, serait évidemment bien trop courte, mais elles sont appuyées par cet effort constant de mise en scène, que l’on retrouve sur l’ensemble des chapitres – y compris additionnels. Courte mais intense, l’expérience offerte par Darq mérite d’être vécue !
OUI !
Jane Doe Dans la lignée des Little Nightmares et autres Limbo, Darq est un jeu d’aventure et de réflexion qui ne pouvait alors que me séduire, du fait de surcroît de l’ambiance burtonienne dans laquelle son créateur a choisi de nous plonger. Et Darq a de quoi surprendre, tant dans son aspect visuel que dans sa mécanique de jeu. Une DA en effet superbe, avec du noir et blanc magnifié par une espèce de clair-obscur qui confère tout son charme au jeu. Une mise en scène qui parvient 2 heures durant à vous mettre mal à l’aise, au travers d’une dizaine de chapitres vous conduisant chacun dans un lieu différent. Mais là où Darq est particulièrement réussi, c’est dans sa gestion de l’espace. Car il ne s’agit pas d’une banale aventure en 2D, Lloyd, notre héros à la silhouette élancée, ayant la capacité de défier la gravité, modifiant ainsi les perspectives, le 2e plan pouvant devenir le 1er. Cela vous permet d’avoir une vue d’ensemble pour vous aider à résoudre les énigmes, variés, en apparence complexes mais néanmoins à portée de tous. Une bien belle balade dans un monde cauchemardesque et angoissant, peuplé de sordides créatures, duquel Lloyd tente de s’échapper. Ingénieux et drôlement efficace.
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