Devil May Cry, ou la référence des jeux d'actions 3D sur PS2. Devil May Cry, ou le jeu qui met tout le monde d'accord. Devil May Cry, ou l'une des plus grandes réussites vidéoludiques de la génération des 128-bits. Car Devil May Cry est un chef-d’œuvre ! Le héros est d'une classe à faire pâlir Robert, le gameplay est une pure merveille (c'est Capcom). Les combats sont techniques, mais stylés, les mouvements sortent avec fluidité, et on prend son pied à chaque instant. Tout, ou presque, est parfait dans ce jeu. Et oui, à part la durée de vie minimaliste, il n'y a rien qui vienne ternir la chose. Mais bon sang, on revient avec un tel plaisir que la durée de vie est une notion totalement abstraite pour ce jeu. Quitte à faire pleurer du démon, autant le faire dans les meilleurs conditions !

Devil May Cry, une bonne surprise à l'époque de sa sortie, montrait les premiers pas du jeu d'action pur et dur qui allait en engendrer bien d'autres. Vous incarnez Dante, un chasseur de démons, qui est appellé à prendre du service par une charmante demoiselle qui se nomme Trish. Celle-ci lui demande de l'aide pour arrêter le Prince des Ténèbres, Mundus. Un p'tit scénario qui tient la route suffit pour nous plonger dans un jeu mélangeant habilement jeu d'action, un peu de plate-forme et des énigmes ma foi très simples. Mais parlons des points fort de ce hit! Tout d'abord la musique très rock qui vous accompagne dans tous vos combats est vraiment splendide, la difficulté (ça c'est mon avis) bien à la hausse permet de ne pas finir le jeu d'une traite (même si sa durée de vie est quand même assez courte), le gameplay est facile d'accès, les décors somptueux et très détaillés, les ennemis très diversifiés et les personnages tous plus charismatiques les uns que les autres. On regrettera par contre comme je l'ai dit, la durée de vie un peu juste, la difficulté (pour certains), et quelques soucis de caméras. Let's rock baby !

Devil May Cry a renouvelé l'action 3D à sa sortie. En effet, le style visuel, l'ambiance gothique, et le style "pose attitude" donne à ce DMC un goût séduisant pour l'œil, avec des graphismes de grande qualité en full 3D (ce qui tranche avec Onimusha, le jeu maitre de Capcom sur PS2 à l'époque). Pad en main, c'est un vrai plaisir de diriger Dante, jongler avec son épée de 2 mètres et ses deux flingues tant la jouabilité est instinctive. Elle se remarque surtout par l'animation très fluide de Dante, car notre héros est un acrobate hors pair, maniant ses armes aussi bien sur terre qu'en l'air, en faisant des bonds de 3 mètres ou en prenant appui sur les murs. Le joueur chorégraphie les scènes de blast avec une aisance enfantine. DMC joue la carte du défouloir : vous allez charcuter ces pantins (mention au charadesign pour les monstres très originaux qui cassent un peu avec le stéréotype gothique) avec style et éclate. DMC signe le retour du jeu, du fun, encore du jeu et encore du fun, rien que ça !

DMC premier du nom a intronisé Dante au Panthéon des stars du JV dés sa sortie. Ultra classe, ridiculisant les boss comme ce n'est pas permis, Dante a tout du parfait anti-héros. Ce premier opus sur PS2 reste à mon sens le meilleur des 3, ceci peut-être dû à la surprise. L'utilisation des guns, à terre ou en plein saut, a rajouté encore un peu prestige du personnage, et au plaisir de jeu. Rapide, classe et bourrin à la fois dans l'aspect beat'em all, mais pas du tout répétitif tant la palette de coups est variée, permettant des combats chorégraphiés dans un univers goth, couplé à des musiques très rock/dark accompagnant magistralement les péripéties du héros, on retiendra également la réalisation graphique, déjà impressionante pour un jeu du début de vie de la PS2. Le challenge est élevé, la durée de vie s'en ressent. Les nombreuses missions annexes rajoutent du piment à l'aventure. Les différentes armes récoltées, épées, armes à feu, gants ou autres, s'ajoutent à l'intérêt du soft, et accroissent encore un peu les possibilités. A mon avis toujours inégalé à ce jour, sauf peut-être par un certain Kratos...

Reposant sur le principe si souvent utilisé du beat-them-all et affligé d’une durée de vie pour le moins courte, Devil May Cry aurait sans doute mérité un « oui, mais » voire un « non » sans autre forme de procès. « Aurait » car le titre de Capcom bénéficia, en son temps, d’une réalisation qui démontrait enfin tout le potentiel technique de la Playstation 2. Mais ce qui fit donna a DMC ses lettres de noblesse fut, sans aucun doute, le charisme et la classe de Dante, son personnage principal. Fils de Sparda, démon déchu pour avoir trop compatit au sort des mortels, Dante suit la voie initié par son père en défiant les démons et autres créatures des ténèbres sévissant à la surface du globe. Aussi, lorsqu’une belle inconnue aux charmes mystérieux lui propose d’étouffer dans l’œuf une tentative de conquête de la race humaine par le « Malin », c’est avec le sourire aux lèvres que Dante se lance dans l’aventure. Armé de ses « guns » et de son épée à côté de laquelle la légendaire « Excalibur » passerait pour un cure-dent, Dante va trucider de la créature démoniaque à tour de bras et ce, sans jamais se départir de sa classe, devenue aujourd’hui, légendaire.

A l'origine Devil May Cry aurait du être Resident Evil 4, mais voyant que le jeu commençait à se démarquer trop de la série, Capcom a donc décidé d'en créer une nouvelle, et c'est ainsi que Devil May Cry est né. Bien qu'il ait des origines démoniaques, Dante a décidé de devenir un chasseur de démons. Armé de sa grande épée et de ses armes à feu auxquelles il a donné un nom (Ebony et Ivory), il va aller découper les démons par dizaine, et lorsque des ennemis sont éliminés, ils laissent derrière eux des sphères rouges qui permettent à Dante de pouvoir acquérir de nouvelles compétences. Au niveau de la réalisation, c'est impeccable, les décors et les personnages sont vraiment très réussis ; quant aux boss, ils sont tout simplement énormes. Le jeu n'est pas très long, mais on a la possibilité de recommencer les niveaux n'importe quand, avec toutes les compétences et objets acquis pour essayer d'obtenir le meilleur rang. Devil May Cry ou l'excellence même du jeu d'action !

S'il y a un éditeur qui a bousculé le jeu vidéo dans les années 2000, c'est bien Capcom avec sa longue recherche de renouvellement de Resident Evil pour son 4ème opus. Et c'est en l'orientant tellement vers l'action que le duo infernal Mikami / Kamiya a accouché de Devil May Cry. Ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'avant DMC 1, le beat them all 3D tel que nous le connaissons (God of War, Lords of Shadow...) n'existait pour ainsi dire pas, en tout cas sous cette forme et avec cette pertinence. Avec son héros irrévérencieux Dante, ce jeu à sa sortie japonaise (à faire OBLIGATOIREMENT en 60hz) met une claque à la scène du jeu vidéo et propulse les jeux d'action 3D dans l'ère moderne. Combo dévastateur, furie, Boss à la frame, modes de difficulté calibrés, changements d'armes provoquant une modification radicale de style de jeu, évolution des armes... Tout y est ! Le cadre : un château gothique bourré de monstres qui n'attendent que la Sparda pour se faire éventrer dans des enchaînements furieux et énervés. Un classique !