Si j'ai autant trainé avant de jouer à Diablo III, c'est à cause de certains choix hasardeux de la part de Blizzard. Notamment, la connexion obligatoire pour y jouer et surtout cet "hôtel des ventes" qui en monnayant n'importe quoi, prenait les joueurs pour des vaches à lait comme dans un vulgaire jeu Facebook. Heureusement, faute de succès, cet hôtel des ventes a disparu. Grâce à une version console tardive mais très réussie, j'ai pu enfin goûter aux joies d'un Diablo HD, joli, vaste, complet et gratifiant au niveau des combats. Certes, le jeu zappe un peu la progression des stats qui faisait pourtant le sel des Diablo. Sacrilège ? Pour moi, non, j'aime jouer à ce Diablo III. L'évolution des compétences martiales du perso est particulièrement poussée et permet vraiment de varier tous les plaisirs. De la mêlée brutale au combat à distance fin et tactique, sans parler de la myriade de sorts, toutes les attaques sont efficaces à leur manière et les combiner est très agréable. Si à mon avis Diablo II, le Roi du Hack'n Slash n'est pas encore détrôné, son héritier direct a une très bonne mine et surclasse sans mal les autres prétendants au titre.

Après une annonce en grande pompe à la Blizzcon de Paris en 2008, c'est 4 ans plus tard qu'arrive en Juin 2012 Diablo III, le tant attendu Hack'n'Slash de la société d'Irvine. Si la salle bouillonnait le jour de l'annonce sur les quelques notes évocatrices de Tristram, c'est le web qui fait du bruit l'été de la sortie tant le jeu impose des choix discutables. Autel des ventes à base d'argent réel, connexion obligatoire pour jouer seul ou à plusieurs et autres réjouissances chagrinent les joueurs. Malgré ça, le jour du lancement, Diablo III tourne bien et m'embarque jusqu'en Enfer. Va s'en suivre des mois de jeux à travers les 4 actes variés et riches qu'offre l'aventure. Les multiples choix de difficulté poussent à exploiter les moindres options des 5 classes. Le choix artistique moins sombre et réaliste amène quand même de beaux environnements et pose ses marques après quelques heures de jeu. Beaucoup de mises à jour vont enrichir l'expérience au fil des années, et opérer quelques rétro-pédalages de la part de Blizzard concernant les micro-transactions et le farming. Ainsi, avec un gameplay en or et un calibrage en règle, Diablo III se hisse comme un classique du genre.

Ah, le temps que j'ai passé sur ce Hack 'n' slash... Un jeu jouissif, tout simplement le meilleur de ce type sur console. Et j'ai pourtant aussi arpenté la version PC... Un bon scénario, des graphismes sympas, une bande-son géniale. Mention spéciale sur certaines voix off que j'entendais déjà dans ma jeunesse dans Legacy of Kain. Une possibilité de Loot,mais aussi de Build hallucinante. Au final, c'est en faisant le mode aventure, après avoir terminé l'histoire, que le jeu commence en faisant des primes , des failles, etc. Va suivre alors une course au loot, à la puissance, à la monter de ses Parangons pour être toujours plus puissant et passer dans les niveaux de difficulté de tourment et de faille supérieurs. Le jeu est toujours fun même grâce à un système de saison qui donne envie de connaitre les autres classes ; celle de chasseur de Démons m'a bien surpris. Le jeu Online est lui aussi très agréable : si vous tombez sur des Français, ils seront certes surpris pas votre niveau médiocre, mais feront tout pour vous conseiller des meilleurs builds. Le seul défaut ? En haut Level, on a quelques ralentissements... Mais sinon ça reste un incontournable !