Larry est un intraitable flic qui va nettoyer à coups de mitraille les bas-fonds de la ville... En tant que pastiche de l'inspecteur Harry, Dirty Larry n'a vraiment pas marqué les esprits. Et pourtant cette petite carte à jouer disposait de quelques atouts. Les écrans fixes, de véritables vignettes de bandes dessinée, illuminent de joliesse l'écran de la Lynx, et les décors urbains sont chouettes avec beaucoup de détails et de couleurs bien choisies. Les ennemis, entre le fou qui s'immole par le feu ou la grosse mama armée d'une chaîne, sont énormes dans les deux sens du terme. Malheureusement, hormis la possibilité de changer d'arme, le gameplay ne propose vraiment rien de palpitant. Notre Larry peut se baisser mais cela ne sert à rien puisqu'il se fait quand même toucher par les projectiles à mi-hauteur, et sauter revient à se prendre pour un astronaute sur la Lune. Ajoutez-y une action aussi linéaire que bas du front et le résultat des courses est sans appel : vite joué, vite oublié.