8053 jeux // 9451 avis // 7321 screenshots // 1826 musiques // 53 dossiers
Avec Donkey Kong Country, Rare signe un véritable chef-d'œuvre, une révolution en terme de réalisation technique sur Super Nintendo ! Ce jeu m'a marqué au plus profond de moi-même : je n'avais jamais vu des graphismes et une animation de cet ordre là sur une 16 bits ! Tout y est : décors variés et extrêmement travaillés, mouvements des personnages parfaitement décomposés, ambiance sonore enivrante, jouabilité diaboliquement précise, et durée de vie élevée... Bref, Donkey Kong Country a marqué un véritable tournant lors de sa sortie en 1994. Ainsi, il tendait à montrer ce qui allait nous attendre en terme de prouesses techniques avec l'arrivée prochaine des consoles 32 bits. Avant-gardiste sur bien des choses, Rare a su exploiter à fond les capacités de la Super Nintendo pour notre plus grand bonheur ! Un jeu qui à coup sûr aura marqué à vie toute une génération de joueurs !
A tous les niveaux, Donkey Kong Country restera une des plus grosses baffes visuelles des jeux vidéo. Réalisé entièrement via des stations "Silicon Graphics" (utilisées entre autres pour des films comme Terminator 2 ou Jurassic Park), DKC force le respect de par ses graphismes à couper le souffle, ses musiques dignes d'un OST, sa maniabilité légendaire et son intérêt gigantesque. DKC doit être, avec SF2, le titre que j'ai le plus attendu sur Super Nintendo (bon ok, FF6) et s'avère simplement extraordinaire, encore aujourd'hui ! Indispensable sur SNES, un classique obligatoire !
Je voudrais faire mon enquiquineur, et dire "Non !" face à cette flopée de bons avis... Mais je ne peux pas, car ce jeu est trop prenant, beau, entraînant et délirant ! Personnage aussi ancien que Mario mais alors absent depuis des lustres, Donkey Kong a été rappelé par Rare pour la SNES. Et c'est une réussite ! Les graphismes en première ligne, reluisants et donnant une nouvelle forme de relief ; les digitalisations sont plus vraies que nature ; la bande son mémorable ; la durée de vie extrêmement bien dosée, et l'humour, omniprésent ! C'est vraiment du tout bon pour ce jeu que l'on a surnommé le "Bonus Game", car le nombre de bonus dissimulés, passages secrets ou stages "Spécial Bananes" planqués doit être à peu près égal au nombre de niveaux simples. L'évolution est plaisante, les boss pas très difficiles et lorsqu'on commence, il est difficile de s'arrêter. Donkey Kong Country : un jeu révolutionnaire !
Jumpman
GARE AU GORILLE !
Ce jeu a repoussé les limites techniques de la Snes et a montré ce qu'une console pouvait "envoyer" lorsqu'elle était parfaitement exploitée et maîtrisée ! Donc, vous dirigerez Diddy et Donkey à la recherche du stock de bananes disparu (enlevé par Klump et sa bande de Kremlings)... Vous devrez traverser tout "Donkey Kong Island", de la jungle à la mer, en passant par les montagnes, usine, cîmes des arbres, grottes, mines, ruines et niveaux bonus. Pour vous aidez dans votre quête, vous pourrez compter sur la famille mais aussi sur différents "amis" (rhinocéros, autruche, crapaud, espadon et perroquet) ainsi que divers objets et tonneaux. Ce jeu est beau, parfaitement fluide et d'une maniabilité simplissime et hors pair ! Il est aussi bourré d'humour (jusqu'à sa notice !) et possède une bande son bien accrocheuse et parfaitement appropriée... Vous pouvez donc vous le procurer les yeux fermés malgré son âge, car ce bon vieux Donkey Kong Country n'a pas pris une ride !!
Rare a frappé un grand coup sur Super Nintendo. Mais vraiment un grand coup ! Ne serait-ce que techniquement, Donkey Kong Country surpasse ses adversaires avec une réalisation très détaillée qui donne une impression de trois dimensions tout au long du jeu, accompagnée par des animations plus parfaites les unes que les autres. La bande son est aussi très soignée avec des mélodies devenues cultes et des bruitages réussis qui s'adaptent aux environnements traversés (exemple : résonances dans une grotte). A ce propos, les décors sont très variés. On évolue de la jungle à la montagne en passant par un temple ou encore une mine abandonnée, qu'il pleuve ou qu'il neige. Le gameplay est lui aussi vraiment diversifié. Selon les circonstances, vous devrez jongler entre deux personnages : Donkey Kong bien sûr, mais aussi Diddy Kong. Que ce soit aux commandes d'un wagon ou sur une monture (un espadon, une autruche, ...), les singes vont devoir affronter mille et un dangers pour récupérer leurs bananes. Pour terminer, le jeu de Rare contient son lot de bonus cachés. Bonne chance pour tout découvrir ! Indispensable, inévitable, incontournable, ... autant d'adjectifs qui qualifient ce jeu vidéo !
Le top des 5 de mes jeux SNES préférés ! Franchement, il ne serait pas possible de critiquer ce jeu, car tout est fait pour plaire : des graphismes en 3D hallucinants, une animation parfaite, une bande son parfaite, une jouabilité parfaite, une durée de vie parfaite... Non, franchement ce jeu est parfait. Nintendo a vraiment fait fort, et c'est le studio Rareware en partenariat avec SGI (Silicon Graphics Industry) qui etait en charge du développement de ce jeu. Allez, histoire de chipoter un peu, il y a juste le scénario qui n'est pas parfait. De vilains Kremlings (une bande de vilains pas beaux crocodiles) ont volé la reserve de bananes de DK, et bien sûr DK et son acolyte Diddy vont tenter de les récupérer. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour récupérer son fruit préféré !
Quand DKC est sorti, nous avions du mal à y croire. Était-ce un vrai jeu ? Ces graphismes étaient-ils cette fameuse 3D révolutionnaire dont on parlait tant ? Et surtout, quand pourrions-nous y jouer ? Car oui, DKC était devenu en une poignée de jours le jeu ultime, le must absolu à faire et à avoir. Pour moi ce fut plus tard, ma route croisant Yoshi's Island, mais c'est une autre histoire. DKC, ce sont des graphismes fous, le retour d'un personnage antique, un gameplay monstrueux, une profondeur de jeu... et une bande-son à tomber, qui ne met que mieux le reste en évidence. C'est simple, si je ne devais retenir qu'un point, ce serait la musique, et ce malgré toutes les autres qualités énumérées. DKC est un peu le all star games du jeu, tant de prouesses réunies sur la même cartouche... Donkey et Diddy jouables en alternance pour abreuver le gameplay, les secrets en pagaille, les légendaires 101%, tout relève du mythe dans ce jeu. Et s'il a par la suite été amélioré via DKC2, il est et restera pour toujours la claque sortie de nulle part en 1994, suffisamment forte pour révolutionner durablement l'industrie du jeu vidéo. Un titre majeur.
Que l'ont soit fan de Mario, JRPG, baston, jeu de courses ou tout autre genre ; que l'on vénère Secret of Mana, Final Fantasy ou Mario Kart, "on peut pas test'" comme disent les jeunes : la star de la SNES, c'est DKC. Pourquoi? Parce que ce fut le premier jeu qui a fait connaitre à tout le monde ses deux merveilleux mots "Silicon Graphics". Les petits malins de Rare ont eu le nez fin en investissant dans cette technologie deux ans auparavant : si bien qu'ils ont coiffé au poteau toute la profession avec ce qui est encore le plus beau (et le meilleur ?) jeu de la Super Nintendo. Ambiance de folie (cette musique !), design à se décrocher la mâchoire, niveaux fantastiques bourrés d'idées novatrices, gameplay à deux en alternatif, contenu abyssal (ses 101 % !)... C'est bien simple : l'intouchable Super Mario World a été assassiné ce jour là. Je lui ai toujours trouvé un gameplay un peu pâteau (ce que Miyamoto qualifiera, empli de jalousie, de jeu "aux beaux graphismes mais à la jouabilité médiocre") mais ça reste largement gérable, et le reste est si fulgurant qu'on a ici LA cartouche incontournable pour petits et grands sur la Roll's des 16 bits ! Un voyage vers le futur signé Rare !
1994 signe le retour au premier plan du gorille de Big N. Pas de Mario pour le taquiner cette fois-ci, Donkey Kong est le fier héros d'un jeu de plates-formes aux graphismes révolutionnaires. Des personnages aux décors, tous ont du volume à revendre. Grâce à l'apport de la technologie Silicon Graphics, le rendu est inédit sur 16-bit et annonce avec forces trompettes les jeux 3D de l'ère 32-bit. Côté gameplay, c'est du solide : de la plate-forme énergique avec ces fameux tonneaux qui nous projettent dans les airs et que l'on retrouvera à la manière d'un fil rouge tout au long du périple. Le binôme Donkey et Diddy est très sympa, les deux étant parfaitement complémentaires, l'un étant agile et l'autre bien puissant. Un petit défaut toutefois : les bords des plates-formes que l'on doit parfois deviner... Reste que c'est une goutte d'eau dans un océan de bananes, tant le contenu est gouleyant à souhait. La difficulté s'avèrent savamment corsée, la map nous permet de rejouer les niveaux à l'infini et les passages secrets abondent de partout, mieux encore on les trouvera souvent sur des montures variées (grenouille, rhino, etc.). Un Must de la Super Nintendo !
Véritable claque visuelle à sa sortie, Donkey Kong Country est également un excellent jeu de plateforme, avec beaucoup de secrets dissimulés dans les niveaux et des challenges prolongeant la durée de vie, comme trouver les 4 lettres formant le mot KONG dans chaque stage. Doté en plus d'un mode deux joueurs grâce à Diddy, moins fort mais plus agile que Donkey, le duo se complète parfaitement pour venir à bout des niveaux. On peut également chevaucher un rhino, une autruche, et même un espadon dans les parties aquatiques du jeu. Bref, un superbe jeu démontrant que la SNES n'avait pas dit son dernier mot à la sortie des 32 bits au Japon.
Ayant partagé avec Sonic & Knuckles la tête du Hit des jeux vidéos français des semaines durant dans le milieux des années 90 (orchestré par Cyril Drevet sur TF1), Donkey Kong Country est un jeu mythique qui a marqué son époque. Véritable prouesse technique, visuelle et sonore de la Super Nintendo, qui nous déroule des effets de volumes et de 3D jamais vu alors. Le jeu de plateforme culte de Rare n'est pas qu'une claque technique de son temps, c'est aussi un jeu de plateforme ultra-calibré et absolument grisant à jouer. Très diversifié dans ses phases au fil des stages, la sensation de répétition ne nous habite jamais, bien au contraire. Chaque stage propose des idées de gameplay différentes, tels que des courses de wagons dans les mines ou des labyrinthes aquatiques, en passant par des phases de tonneaux propulsés en cadence. Si Nintendo aime nous offrir des concepts étranges comme des plombiers sautant sur des champignons, cette fois ce sont des singes à cravates qui rebondissent sur des pneus. Soit, qu'à cela ne tienne, puisque le plaisir est immense, et l'ambiance magique est soutenue par une bande son habitée dirigée par David Wise.
BillHimself
HIII-YAAHH !!!!
Pas moyen d'aller à kontre-kourant koncernant ce magnifike jeu. Nintendo n'a certainement pas regretté d'avoir konfié au studio Rare le soin de mettre en scène les aventures de la famille Kong sur Super Nintendo. Ce jeu de plates-formes à l'humour dékapant est un vrai régal visuel ki a peu d'ékivalents sur konsoles 16 bits. Non seulement c'est graphikement époustouflant mais les jeux d'ombres donnent une ambiance inkomparable. La musique n'est pas en reste, et la bande-son est superbe, parfois amusante ou entraînante, elle sait aussi être poétique voire angoissante, le tout kollant toujours parfaitement à l’aktion. Le gameplay est lui simple et précis et on prend plaisir à kontrôler Donkey ou Diddy, même si ce dernier s’avère un poil plus effikace, notamment lors des phases de saut. Le jeu fourmille de bonus à dékouvrir et de bonnes idées, komme les différents animaux à chevaucher. Même les niveaux akatiques (ma hantise) arrivent à être agréables à jouer, une performance ! La diffikulté n’est pas excessive, d’autant k’il est simple de rékupérer des vies. DKC est un jeu emblématique de la SNES, le premier d’une trilogie mythique ki aura largement kontribué au suksès de la konsole.
Julius
DOUINKEY KONG, MAIS...
Je vais sans doute aller à rebours des avis présents, et traitez-moi de salaud si vous le voulez, mais je n'ai pas accroché autant que ça à ce premier Donkey Kong Country. Je comprends cependant sa bonne réputation : c'est vrai, sa réalisation est magnifique, et Rare montre sa maîtrise des stations Silicon Graphics. Sur le plan musical, le jeu est splendide, les thèmes sont variés, et c'est un bonheur à écouter. Mais j'ai trouvé la jouabilité un peu lourde, notamment avec Donkey. Ensuite, on comprend mieux pourquoi le jeu regorge de salles bonus pour gagner des vies tant on en perd parfois. Le jeu a des pics de difficulté frustrants, certains niveaux m'ont fait péter un plomb, notamment vers la fin. De plus, je trouve que le Level-Design n'est pas assez varié, ce sont souvent de grandes lignes droites, et les phases en tonneaux font office pour moi de cache-misère tant il y en a. Nous sommes loin d'un Super Mario World. De plus, les boss sont trop faciles à battre, même si j'ai aimé le combat final. Bon allez, j'espère ne pas avoir été trop méchant : le premier DKC est un bon jeu dans l'ensemble, mais ses défauts ont un peu nui à mon plaisir de jeu.
Au début des années 90, Donkey Kong était un classique arcade certes culte mais alors tombé en désuétude – malgré un très sympathique volet Game Boy. Puis arriva le studio Rare en 1994, qui offrit au personnage plus qu’une renaissance ; un univers tout entier construit sur les quelques éléments iconiques du jeu original (tout particulièrement les tonneaux). Les premiers visuels ne laissaient pas de place au doute : c’était du jamais vu, y compris parmi les premières productions contemporaines sur 32-bits. A la prouesse graphique, s’ajouteront également des musiques de très grande qualité, et surtout, un jeu d’un dynamisme incomparable. Là où un Mario demandait de la précision et où Sonic imposait la vitesse, DKC joue la carte du rythme soutenu, avec un level design exigeant poussant constamment à la prise de risques. Pad en main, il faut ainsi en passer par pas mal d’échecs (le niveau du chariot en aura marqué plus d’un), mais visuellement, l’impression de nervosité du jeu marque encore aujourd’hui. C’est bien simple : malgré ses quelques défauts (niveaux linéaires, et un dernier monde à court d’idées), DKC est toujours le jeu aussi impressionnant qu’il était à sa sortie !