Il y a des jeux qu'on a et ceux qu'on essaye chez les copains, Burst Limit fait partie de la deuxième catégorie. A la limite, les fans de DBZ seront ravis mais même pas (mon copain est un fan de la série et n'y a pourtant pas trouvé son compte). Pour ma part, Burst Limit a ceci de décevant qu'on a l'impression d'en avoir fait le tour après une demi-heure de joute. Au début, les combats à base de cinématiques sont spectaculaires, surtout lorsque le copain en question vous fait attaques spéciales sur attaques spéciales. Mais voilà, l'ennui s'abat d'un coup. Graphiquement, le jeu n'est pas désagréable mais les décors ne se renouvellent pas. Côté persos, il n'y a pas foule et hormis le look et le style des kaméhaméhas, qu'on change de persos ou pas ne modifie pas grand chose... Les cinématiques ne varient pas d'un iota et les possibilités pour castagner ne sont pas nombreuses même si quelques détails, comme la collaboration, font illusion. Voilà, j'ai trouvé le mode Versus assez ennuyeux... Qu'en est-il du mode Story tout seul ? Plat, tout plat et sans enjeu particulier. Ce n'est pas un mauvais jeu mais il vaut mieux y jouer chez un copain.

Burst Limit, ou comment abuser d'une licence déjà vidée de toute sa substance. Nous nous retrouvons (bien malgré nous) devant une énième itération de l'univers DBZ : aucune nouveauté pointe (même timidement) le bout de son nez, mêmes persos (4 modèles différents), même histoire depuis quinze ans (la campagne DBZ en gros)... Enfin, si le jeu était beau, nous pourrions lui pardonner ses quelques errances mais même pas... Bref, autant rester sur Budokai 3 ou Tenkaichi 3 qui sont, à mon sens, les deux références dans l'univers DBZ !

J'ai pour habitude de me fier à mon instinct. Aussi quand je vois des nouvelles productions de jeu Dragon Ball Z, la joie n'est pas de mise, car bon nombre de bouses sont sorties. Cela m'a malheureusement permis de presque louper les Budokai Tenkaichi, qui eux sont vraiment détonants. Mais là, avec Burst Limit, cela suffit. Le jeu devient même totalement inutile face aux concurrents. Du DBZ, en veux-tu en voilà, le soft est bâclé et n'apporte absolument rien de neuf dans ce qu'il y avait de très complet dans les précédents. Burst Limit est également très moche. Là où les Tenkaichi ou même Budokai 3 proposaient des graphismes étonnants de similitude avec le manga animé, il met en place une sorte de filtre apparent pour simuler la chaleur des combats. C'est flou et on s'éloigne trop de l'esprit de l’œuvre de Toriyama. De même, là où les versions d'antan multipliaient les guests complètement sortis de nulle part (jouer avec le père de Vegeta ou Pui Pui par exemple, quel pied !), Burst Limit ne dispose d'aucun personnage vraiment inédit. Bref, le jeu ne sert à rien et passera pour sûr complètement inaperçu aux rayons de la Xbox 360. Dispensable !