Lorsque j'ai découvert les premières images de Dragon Ball Z Densetsu, j'étais aux anges, et je me suis mis à imaginer le meilleur, ainsi que les possibilités que pouvaient offrir une exploitation de cette manière, transformant du coup le genre du jeu de combat. Et je n'ai pas été déçu, car le jeu nous apportait deux grandes innovations des plus attractives. Le côté RPG permet de traverser toute la série DBZ de notre enfance, en affrontant dans l'ordre TOUS les méchants ! Et en première ligne, l'effet de profondeur des combats aériens reprenant l'atmosphère du manga. Mais voilà, j'ai été surpris de constater qu'on ne maîtrise à aucun moment les grosses boules de feu (Kamehameha,...), celles-ci s'opérant automatiquement. Le système de Balance simplifie trop les combats, ajouté à l'effet plus que répétitif de ces derniers. Et bien que le mode RPG produit son effet, les combats à deux joueurs sont malheureusement limités, les décors sans fin devenant rétrécis par un carré invisible... Néanmoins, je dois dire que je me suis bien amusé avec ce jeu quand même !

Je fus d'abord subjugué par la superbe séquence d'intro mêlant images de synthèse à des plans fixes. Sangoku et sa bande sont de retour et ça fait du bien ! Après avoir réussi à me dépêtrer des menus japonais, je commence un combat et me rend compte du système de jeu. Le gameplay est en effet très original. En haut de l'écran se situe une barre de "ki" matérialisée à 50-50 de bleu (nous)/rouge(l'adversaire). A chaque frappe sur l'adversaire, cette barre se remplit de bleu petit à petit, mais attention car si vous vous faites frapper, la barre deviendra de plsu en plus rouge et sera donc à son avantage. Pour quoi faire me direz-vous? Et bien, une fois que cette barre de "ki" est chargée, votre personnage décoche son coup spécial. Pour vaincre ses adversaires, il faudra donc débloquer de 3 voire 4 coups spéciaux dans un combat. C'est pourquoi il ne faut pas s'étonner de la longueur des "kumite" (combats). Tout surprend dans ce jeu, on peut jouer à 3 VS 3, l'esprit de la série est carrément respectée (zooms avant et arrière, puissance dévastatrice des attaques spéciales), tout comme les rapports de force. Le mode story est génial. Bref, beau, maniable et passionnant, j'adore !

Chaque génération de consoles a connu des adaptations de cette mirifique licence qu'est Dragon Ball Z. Aussi après des épisodes Super Nintendo assez réussi, nous étions en droit d'attendre de grande chose de la génération 32 bits, malheureusement, ce fut loin d'être le cas. Sorti sur Saturn et Playstation, Dragon Ball Z Densetsu propose indiscutablement un concept intéressant à mi chemin entre le jeu de baston classique et la simulation. En effet, présentant un casting de rêve, DBZ Densetsu offre la possibilité de revivre tout les faits marquants de la série, de l'arrivée de Raditz à la défaite de Boo en passant par la saga Namek et le Cell game. Certes la dynamique des combats retranscrit parfaitement l'esprit de la série, mais une pixelisation excessive des combattants rend le tout peu agréable à l'œil, sans parler des bruitages pour le moins nasillards qui font honte au support CD. Mais au delà de cette piètre réalisation, DBZ Densetsu se signale également par une jouabilité trop peu fine et précise à mon goût qui régalera sans doute les fans de bourrinage, mais qui rebutera les joueurs préférant un peu plus de finesse.