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Jim le Ver de terre est sans doute l'un des héros les plus burlesques du jeu vidéo, et a marqué d'autant plus que jusque là, la case était plutôt vide. Le 1er EWJ est en tout cas un chef-d'oeuvre tant l'ensemble est une réussite. Les 1ères secondes de jeu démarrent en fanfare, avec la visite de Dépotoir-ville, et manier Jim est un vrai plaisir tant l'animation est ultra-fluide (sauf pour la version GBA, très moyenne). Le ver dispose d'un pistolet pour se défendre, mais peut aussi se servir de son corps comme d'un fouet. Le ton loufoque est également vite donné, avec le fameux lancer de vache purement gratuit, des ennemis loufoques (gare aux corbeaux) et le boss qui pète et qui rote. On se rend aussi compte de la difficulté du jeu dès le 2ème niveau ! Alors pour calmer le joueur, tout est prévu : arrêter Jim un instant, et il commencera des numéros parfois hilarants ! Ca n'empêche pas les prises de tête, et finir le jeu est un sacré défi. Outre le chat de l'enfer, Jim devra ainsi affronter de redoutables adversaires, comme le Major Mucus pour une séquence de saut à l'élastique culte, ou encore le terrifiant Bob le poisson rouge !! Pour finir, je n'aurai qu'un mot à dire : GROOVY !
Vous incarnez Jim, un ver de terre qui s'est transformé en super héros de l'espace a cause de la chute d'une combinaison extraterrestre sur terre ! Vous devrez alors parcourir des niveaux énormes ou l'humour (noir parfois) est roi, afin d'y délivrer une reine et éliminer la racaille spatiale qui est à vos trousses. Un scénario totalement barré, comme le jeu : Tout d'abord, que ce soit sur MD ou sur SNES, le soft possède de superbes graphismes et des effets propres à chaques machines ! Il est rythmé par une bande-son tout aussi réussie (même sur MD). Votre "ver de terre de l'espace" possède un pistolet mitrailleur -de l'espace forcément- et peut également se servir de son corps de lombric comme d'un fouet pour agripper certaines corniches ou pour éclater vos adversaires ou bien encore faire l'hélico sur quelques mètres. Des niveaux variés et originaux, des ennemis tous plus délirants les uns que les autres et des boss tout simplement splendides... Bref, quelque soit la console, malgré une difficulté corsée et une maniabilité un peu "rugueuse", il s'agit là d'un très grand jeu, et sans doute, du meilleur épisode de cette série signée Perry !
Incarner un vers de terre, c'est déjà pas mal délirant. Alors maintenant, on s'imagine qu'il est dans une combinaison atomique avec en bundle un flingolaser. On n'oublie pas qu'il est animé comme dans un cartoon de Tex Avery. Que le ver se manie très bien dans tous les sens et dans toutes les positions. Ensuite, qu'il est entouré d'ennemis aussi beaux et délirants que tarés. Et puis si on ajoute des niveaux qui ne ressemblent à aucun autre tellement c'est original (entre le sous-marin, la course dans un champ d'astéroïdes, la ballade du chien, le saut à l'elastique, le lancer de vache...). Et que les décors sont tout bêtement beaux. Tout d'un coup on obtient l'un des jeux les plus incroyables jamais paru sur consoles. Earthworm Jim a une patate infernale même encore aujourd'hui. Son esprit absurdodélire n'a pas pris une ridule. Admirez le design des persos, difficile de croire que ce jeu a plus de 20 ans ! Concernant les versions, j'ai une nette préférence pour la version Megadrive, avec son niveau en plus (Intestinal Distress mmm...tout un programme), ses graphismes moins léchés sont plus à propos avec le style du jeu et le son est des plus pétaradants.
Loufoque, ainsi pourrait-on résumer Earthworm Jim. Rien et absolument rien n'a été laissé au hasard pour nous faire rire et passer un moment on ne peut plus fun. Le héros en lui-même constitue déjà un cas à part : un ver de terre qui dispose d'un pouvoir, une combinaison de haute technologie qui lui permet d'être fait de bras et de jambes. Mais ce pouvoir est également fortement recherché par l'ennemi. Et puis, il y a le décor, les boss ou encore les évènements. Entre le lancer de vache, l'épreuve du saut à l'élastique ou encore le gros péteur-roteur que vous devez éliminer, chaque moment est un pur régal ! Car il faut le dire aussi, la réalisation tient la route et c'est un euphémisme : graphismes impeccables, musiques drôles et collant à l'univers, maniabilité béton et sans oublier une animation hors-paire. Et vous vous attendez à un jeu facile ? Détrompez-vous. Avec ses niveaux à énigmes et il en de même pour les ennemis que vous rencontrerez, il y a de quoi dépenser ses "Continue"... Earthworm Jim est une cartouche qu'il faut posséder, et même si le level s'avère plutôt ardu, l'humour du jeu est déjà une bonne compensation !
Julius
COMPLETEMENT LOUP-PHOQUE
Oui je sais, on incarne un ver de terre. Mais quel ver de terre ! Je ne sais pas ce qui a motivé l'équipe de Shiny dirigée par le talentueux David Perry mais il y avait quoi dans leurs cafés ? Je pose la question, parce que niveau déjanté, EWJ se pose là. Un chien fou (pardon, un lombric), dans un jeu d'action barré et très drôle, mais aussi assez difficile. Vous en avez vu beaucoup vous, des jeux qui commencent dans une décharge publique et où vous devez résoudre l'équation Frigo / Tronc =Vache lancée ? Ou des WC téléporteurs ? Une poubelle sur pneus, un bonhomme de neige dans un volcan, une chevauchée sur des hamsters géants ? Check ! Oh ! Et si on ajoutait du saut à l'élastique et une chute libre ? Pourquoi pas, hein ? On oublie pas non plus les courses dans les astéroïdes contre un corbeau mutant ! Bref, Earthworm Jim, c'est l'éclate totale par l'absurde dans toute sa splendeur ! Et cette version Megadrive, si elle est un peu moins jolie que son homologue SNES, dispose d'un niveau supplémentaire et d'une meilleure ambiance sonore avec des voix supplémentaires. L'animation digne d'un dessin animé et la jouabilité au poil ajoutent à l'excellence du titre. Un grand bravo.