Avec sa synthwave et ses néons de couleur, le jeu rappelle Tron. Comme dans le film de 1982, nous sommes projetés au cœur d'un ordinateur et notre mission, en bon antivirus, est de rétablir un équilibre perdu en assainissant un à un les systèmes corrompus. Exception est à la fois un platformer énervé et un jeu de course vitaminé, le chrono nous incitant à faire le meilleur parcours possible. Le gameplay, taillé pour ça, inclut cavalcades insensées sur les murs et sauts de l'impossible. L'originalité est qu'à chaque interrupteur activé, le décor change littéralement, bascule pour l'arrière plan ou se matérialise devant nous. Plafond devient sol, sol devient mur d'escalade, etc. Ces changements de plans, renversants visuellement, apportent beaucoup de dynamisme à notre course, même si dans les faits, cela reste une illusion : il y a peu ou pas de chemin alternatif pour trouver la sortie. M'enfin, avec 128 niveaux rejouables à l'envie, Exception confirme l'opération suivante : du fun puissance 2 multiplié par la vitesse égalent une excellente surprise.