Si l'univers surréaliste de Back To Bed m'avait charmé, j'étais resté de marbre devant sa suite de labyrinthes. Du même développeur, je sens que Figment est un projet nettement plus ambitieux et par chance, il porte la même patte artistique. Le jeu a des airs de beau conte pour enfants. Manette en mains, il n'en est rien : nous vagabondons dans l'esprit d'une personne plongée dans le coma. L'endorphine, sous formes de petites billes poppant après un succès, fera figure d'XP et du heavy metal bien méchant accompagne - curieusement, façon comédie musicale - les combats contre les boss. Bref, le jeu n'a rien de lisse et il se nourrit de dissonances pour captiver. Le temps de quelques heures, Figment m'a bien plu. La 3D isométrique est onirique à souhait et les trouvailles visuelles abondent. Les énigmes sont très agréables et elles varient d'un monde à l'autre. Seuls les combats, vraiment trop simples, font un peu "rajoutés". Une belle surprise qui me donne envie de découvrir sa suite.