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Rarement un jeu m'aura fait passer par tant d'émotions contraires, passant de l'extatique à l'ennui en quelques minutes, et c'est vraiment toute cette contrariété qui définit le mieux ce Final Fantasy XVI. Abandonnant le tour par tour et le RPG, FFXVI est un pur jeu d'action et son système de combat est une véritable pépite... du moins dans les premiers temps, car il ne propose en vérité pas grand chose pour étoffer le gameplay : certes, vous aurez de nouveaux pouvoirs, mais cela ne renouvelle en fin de compte jamais l'expérience. Et il en va de même avec la structure du jeu qui sera la même tout du long, c'est à dire récupérer un badge auprès de la résistance locale en les aidant, afin de passer à la suite, ressemblant plus à une quête annexe. À côté de ça, FFXVI sait être généreux avec le joueur, avec ses fameux combats de primordiaux qui sont d'une très grande qualité, avec de véritables sommets émotionnels que seul un FF peut vous procurer. Jouez a FFXVI, c'est voir tout ce potentiel de monde (il n'y a rien à faire dans Valisthéa) et de combats, et de louper le coche de l'excellence par un jeu en mode automatique, heureusement sauvé par de sacrés moments de bravoure.
J'ai été tiraillé entre frustration et extase, vivant des moments épiques que seul Final Fantasy peut offrir. La première partie du jeu, certes linéaire et simpliste en termes de gameplay, de décors et de récit, ne doit pas décourager. Car ce FFXVI se démarque par son scénario qui s'affirme au fil de l'aventure, tout en nous offrant un système de combat d'une dynamique saisissante, plus proche de DMC. Les puristes de FF pourraient être déconcertés au début, mais en explorant le jeu, on réalise que ses légers défauts (quêtes annexes) n'enlèvent rien à la raison pour laquelle nous jouons aux jeux vidéo : vivre une expérience qui nous transporte, nous fait frissonner, et laisse une empreinte indélébile dans notre mémoire de joueur. Certes, ce ne sera pas le jeu de l'année, mais son récit et ses personnages principaux méritent à eux seuls d'être vécus. Ils nous embarquent dans un voyage captivant, où les émotions sont à leur paroxysme. FFXVI est une expérience qui transcende les défauts mineurs, nous laissant un souvenir impérissable. Osez vous aventurer dans ce monde épique, laissez vous porter par l'histoire et plongez dans l'univers grandiose de FFXVI ! Vous ne serez pas déçu.
Après un quinzième épisode que je qualifierais de chaotique au niveau de la production, voici Final Fantasy XVI sept ans plus tard. Et là, nous avons droit à un épisode sombre, et clairement adressé à un public adulte, ce qui n'est pas un mal. En réalité, il ne faut pas regarder que la surface. Le monde de Valisthéa est très développé, et l'histoire tourne autour des cristaux sur lesquels se sont bâties les différentes nations de ce monde. J'ai adoré le scénario, qui possède cette fois-ci un début et une fin (et j'ai versé ma larme...) qui prend son ampleur petit à petit. J'ai aussi aimé l'évolution de Clive, qui passe de prince déchu à guerrier trouvant une raison de vivre, ainsi que les personnes de son entourage. Le système de combat est résolument tourné en action pure, mais il est plus profond qu'il en a l'air si on prend le temps de s'y plonger. Et que dire des combats de primordiaux qui donnent vraiment une sensation de puissance... Pour résumer, Final Fantasy XVI (Croix-V-Bâton) est un excellent épisode, cohérent sur la promesse faite aux joueurs, et qui se dévoilera vraiment à celles et ceux qui prendront vraiment le temps de s'y plonger.
Final Fantasy 16e du nom est aux antipodes du reste de la série. FF a su se renouveler en permanence, mais toujours en gardant cette spécificité "J-RPG" chère aux fans du genre. Cette 16e itération ne déroge pas à la règle, excepté sa composante "Action" très, voire trop présente. En effet, les combats se déroulent en temps réel et font la part belle aux enchainements magnifiques et aux combos artistiques plein d’effets incroyables. Mais SquareEnix avoue un demi-échec sur ce système en proposant dès le début des accessoires, notamment une touche "action" permettant d'enchainer les combos sans se prendre la tête et sans s'entortiller les doigts façon poulpe. Car si le jeu n'est pas avare en combos différents, sans ces accessoires, c'est la croix et la bannière pour les utiliser. Au final, les combats sont soit magnifiquement redondants et finissent par ennuyer, soit trop compliqués pour s’en réjouir. Sorti de ça, la réalisation du jeu est totalement folle, les graphismes d'une beauté à couper le souffle, les musiques superbes, le doublage excellent, le scénario très bon. Quand même un grand moment de Final Fantasy.