Pour commencer, sachez que ce Final Fight est une quasi-exclusivité japonaise. Seules quelques très rares cartouches sont sorties aux USA, et l’Europe a fait l’impasse sur ce jeu. Qu’est-ce que Final Fight Guy ? Et bien il s’agit grosso-modo du premier Final Fight paru sur SNES auparavant, avec cette fois la possibilité de jouer Guy. Oui mais le gros couac ici, c’est que Cody est cette fois absent… Vous l’aurez donc compris, pour pouvoir jouer avec les trois personnages originaux, il fallait donc se procurer les deux cartouches de jeu ! Cela faisait cher le DLC à l’époque ! Reste qu’aujourd’hui, grâce à l’émulation, on peut enfin (re)découvrir ce jeu et l’apprécier à sa juste valeur ; un Final Fight quelque peu diminué (toujours pas de stage-4 ni de mode 2P), mais il reste malgré tout dans le haut du panier des beat’em all sur cette machine ! A noter qu'il y a toujours un menu d'option caché et que deux nouveaux items-bonus seront trouvables sur votre chemin. Alors oui, on pourrait râler sur la méthode de Capcom avec ses deux cartouches Final Fight, mais le jeu en lui-même reste un bon défouloir sur SNES !

Je trouve mon compère bien trop tendre avec cette version de Final Fight. Je ne remets pas en cause le fait que l’adaptation SNES reste un beat them all plaisant de prime abord, mais pourquoi s’attarder dessus lorsque l’on peut se mesurer à de bien meilleures adaptations, voire tout simplement à l’original ? Plus d’un après la sortie de Final Fight SNES, Capcom a semblé entendre les complaintes des joueurs déplorant l’absence de Guy, coupé au montage pour cause de limitations de mémoire de la cartouche. Mais Capcom n’a pensé une fois encore qu’à l’argent (très) facile : plutôt que de proposer un Final Fight complet, jouable à 2 en coop, avec tous les niveaux et tous les personnages, cette version n’a en fait juste que remplacé Cody par Guy ; et c’est tout ! Comme plus tard dans Pokémon, avoir les 2 versions de Final Fight SNES vous permettra de contrôler tous les personnages – Haggar étant présent dans les 2 – mais pas au Final Fight le plus complet. Ceux qui n’avaient que la 16-bits de Nintendo pouvaient donc vraiment se sentir floués : au gâchis de l’adaptation initiale, s’ajoute donc au cas présent l’escroquerie. Définitivement, il faut oublier Final Fight 1 sur SNES.