Beyond Good and Evil 2 - Un jour !

Discussions autour des dernières news (précisez vos sources !)
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Twinsen Threepwood
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Du nouveau prévu demain :

https://www.twitch.tv/ubisoft
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Retranscription de l'article de Gamekult, disponible également ici

Ubisoft Montpellier s'est offert une petite pause dans le développement de Beyond Good & Evil 2 afin d'organiser un second Space Monkey Report, émission communautaire durant laquelle l'équipe de Michel Ancel a dévoilé quelques-uns des progrès effectués sur le jeu.

Ces nouveaux extraits s'intéressent aux différentes façons de se déplacer dans le monde du jeu, pendant que Shani prend le relai de Jade en étalant ses aptitudes de combat au bâton. Outre le fait de se déplacer normalement, les personnages sont équipés d'un jetpack qui leur permet d'explorer sur tous les axes et de rejoindre rapidement leur vaisseau pour parcourir le monde à grande vitesse. Un vaisseau peut naviguer seul ou en faisant partie d'une armada pour ne pas perdre la trace de ses alliés, Beyond Good & Evil 2 étant pour rappel un grand terrain de jeu en ligne situé dans le Système 3 en l'an 2360, âge d'or de la piraterie. Si le projet n'a aucune fenêtre de lancement ni même de plateformes clairement annoncées, notons qu'Ubisoft compte en reparler à l'occasion de l'E3, le mois prochain.

Ubisoft Montpellier n'est plus seul sur le coup

À mesure que le projet avance, Ubisoft semble lui accorder une force de frappe de plus en plus importante. En plus des 120 développeurs du studio de Montpellier, on a appris durant la diffusion que les studios de Sofia, Barcelone et Bordeaux arrivent progressivement en renfort sur le jeu. Les joueurs pourront créer leur propre capitaine pirate (homme, femme ou hybride animalier) et recruter des membres pour renforcer l'équipage au-delà des personnages imposés par le scénario. Bien que situé avant Beyond Good & Evil, le jeu s'efforcera aussi de faire quelques clins d'oeil aux fans en revenant sur les origines de Jade ou encore sur la naissance des hybrides (dont le tout premier specimen né en 2086 était un petit cochon nommé PEY'J-E527). En parlant de Jade, l'appareil photo de la journaliste n'aurait plus de sens dans un contexte de piraterie mais il est remplacé par une longue vue qui permettra aussi de prendre des photos et de scanner l'environnement.

https://www.youtube.com/watch?time_cont ... z_F-Hh4xs4
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Suite à sa diffusion à l'E3 (je vous en parlais ici), la polémique avait enflé sur le partenariat entre HitRecord et Ubisoft (article Premium GK ici)
Beaucoup de professionnels accusent en effet l'éditeur breton d'ubériser la travail des artistes, qui aideraient gratuitement à finir le jeu...


Michel Ancel a tenu à réagir ce jour :
Depuis la semaine dernière, le partenariat de création de contenu liant Ubisoft et HitRecord suscite un débat houleux sur la notion de travail spéculatif, là où d'autres y voient plus simplement un moyen de valoriser le talent de certains passionnés heureux de retrouver leur contribution intégrée dans l'univers d'un jeu et pas seulement sur leur compte Twitter ou DeviantArt. On imagine que, comme les autres employés d'Ubisoft, Michel Ancel n'apprécie pas vraiment d'être associé à une pratique que certains considèrent comme une forme d'exploitation du travail des créateurs, ce qui l'a poussé à réagir sur son réseau social favori, Instagram.

À lire également | Le partenariat entre Beyond Good & Evil 2 et Hitrecord fait grincer des dents
Rarement associé aux polémiques du milieu ou même de son éditeur, Michel Ancel n'a pu ignorer le débat qui s'est formé autour de l'affaire HitRecord depuis la conférence Ubisoft de lundi, et a finalement publié quelques mots sur le sujet hier. "Quelques faits au sujet de la collaboration avec HitRecord : 1) Le but est de laisser les fans participer quelles que soient leurs compétences. 2) Les volontaires recevront de l'argent pour leurs contributions. Parce que c'est juste. 3) Nous avons des tonnes d'emplacements virtuels pour que les gens puissent s'exprimer. Le jeu peut être vu comme un musée virtuel. 4). Les artistes seront crédités. 5) La collaboration n'a absolument aucun impact sur la quantité d'artistes employés en interne. Note : l'équipe de BGE2 recrute !", peut-on lire.

Le second point évoqué par le directeur créatif est peut-être un peu incomplet dans le sens où seuls les artistes dont le travail sera retenu et utilisé par Ubisoft seront rémunérés. Pour le reste, le créateur de Rayman semble vouloir couper court à l'idée qu'Ubisoft aurait besoin de la contribution de ces artistes volontaires pour enrichir son univers et souligne que lesdites contributions n'ont pas vocation à remplacer le travail réalisé en interne.

Certainement attentif à l'évolution de la discussion, Ubisoft a aussi réagi par l'intermédiaire de Charlotte Dubois, Community Developer qui souligne en réaction à l'article publié sur Gamekult que le but de l'opération est de permettre aux fans de laisser une marque dans Beyond Good & Evil 2 et non pas de recruter des professionnels. "Hit Record est la solution que nous avons trouvée pour permettre à nos fans de devenir des acteurs sur le jeu qui les passionne plutôt que de simples spectateurs de nos blogs et diffusions. Nous ne cherchons pas des professionnels, nous essayons juste d'encourager notre communauté", a-t-elle également réagi sur un article de Polygon.



En attendant, on annonce une bêta jouable - au mieux - pour 2019...
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Live Stream ce soir :


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Sans prévenir, du gameplay issue d'une présentation officielle de la bêta.

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Pas de BGE2 cette année à l'E3.

https://www.gamekult.com/actualite/beyo ... 1559222896

On peut définitivement s'asseoir sur une sortie current-gen.
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Message par Blondex »

Et s'assoir également sur une sortie en 2020.
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Si vous n'avez pas encore épuisé votre nombre de news visibles gratuitement, Gamekult vous apprendra aujourd'hui au travers de cette news que 6 studios travaillent désormais sur BGe 2 : Paris, Montpellier, Barcelone, Sofia, Mayence et Bordeaux).
On apprend aussi que le studio principal, Montpellier, déménage pour s'agrandir.
Je sens que le jeu ne va pas faire tout à fait la même taille...
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Gare à ne pas se perdre dans un projet trop coûteux. BGE reste un "petit" jeu en comparaison d'Assassins Creed, et le succès de BGE 2 n'est pas garanti.
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Message par Twinsen Threepwood »

A défaut d'avoir des nouvelles du jeu, on apprend aujourd'hui l'arrivée d'un film live produit par Netflix :shock:.

Oui, vous avez bien lu.

C'est le mec qui fait Detective Pikachu qui s'y colle.

http://www.gamekyo.com/newsfr77842_netf ... -evil.html
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C'était pas mal, Détective Pikachu !
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Michel Ancel quitte définitivement le monde du jeu vidéo et plante Wild et BGE 2.

Je n'ai qu'une chose à dire : lol

https://www.jeuxvideo.com/news/1290767/ ... -video.htm

Il était temps que la lumière sur cet escroc soit révélée.

Une fois encore avec un projet "Ancel", je souhaite bon courage à ses équipes pour faire leur jeu sans un vrai directeur.

Et on est à l'abri que les employés se lâchent sur Twitter sur ce personnage...
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Voilà comment un syndicat d'Ubisoft (sisi, ça existe) a célébré l'événement hier :
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Beyond Good & Evil 2 : Libération lève le voile sur une gestion désastreuse en coulisses
Et revient sur le rôle aussi central que problématique de Michel Ancel


Dans un nouvel article que le journal Libération a accepté de transmettre en avance à Gamekult, les journalistes Erwan Cario et Marius Chapuis, qui avaient enquêté il y a quelques mois sur les questions de harcèlement sexuel chez Ubisoft, dévoilent les coulisses du développement aussi pharaonique que chaotique de Beyond Good and Evil 2. Au centre de ce compte-rendu, le rôle qui a été confié à Michel Ancel par Ubisoft et les pratiques managériales du directeur créatif talisman d'Ubisoft, qui a décidé de quitter le jeu vidéo mi-septembre.

Cette enquête fleuve, alimentée par une quinzaine de témoins et disponible en ligne avant d'être intégrée à la version papier du quotidien, dresse ainsi un portrait inquiétant des sept années de développement de Beyond Good & Evil 2 et de l'organisation mise en place par Ubisoft pour sortir de terre la vision de Michel Ancel. Une vision jugée primordiale aux yeux de l'éditeur breton, qui semble avoir laissé carte blanche au créateur de Rayman, sans tenir compte des conséquences sur le travail de ses employés.

On comprend ainsi que Michel Ancel aurait longtemps été omnipotent sur le projet, qu'il aurait eu la main sur le moindre aspect du développement de Beyond Good & Evil 2, mais aussi qu'il aurait été sujet aux brusques changements de cap - comme c'est malheureusement le cas chez nombre de cadres dans le jeu vidéo. Ses équipes auraient pour habitude de faire ce que Michel Ancel s'appliquerait ensuite à défaire, ce à répétition et sans prendre le temps d'expliquer ou de justifier, imposant son autorité créative sans grande considération pour le travail de ses collaborateurs. "C’est quelqu’un qui a un processus créatif à base d’érosion, d’érosion de sa vision et des personnes qui l’entourent", explique ainsi un des témoins de Libération.


Ubisoft et les passe-droits
À lire | L'article complet de Libération sur le site du quotidien

Conséquence logique selon le journal : le développement s'est mis à piétiner, gêné par un processus créatif problématique, et un certain nombre de développeurs ont commencé à montrer des signes de fatigue mentale, jusqu'au burn-out, à la dépression et même à la démission. Des personnes en pleurs et des arrêts maladie à répétition, des employés "exfiltrés" de justesse vers d'autres projets : sans être heureusement aussi dramatique que les faits rapportés dans le courant de l'été, le tableau est loin d'être reluisant pour Ubisoft Montpellier. Surtout si on y ajoute ces gens qui se refusent à quitter le navire, pour ne pas être "saqués" dans la suite de leur carrière. Là encore, un son de cloche hélas trop familier.

Mais ce que montre l'article de Libé, c'est surtout que Michel Ancel serait la partie émergée de l'iceberg. A nouveau, c'est l'organisation d'Ubisoft et les choix managériaux de l'éditeur - en particulier de son PDG Yves Guillemot - qui apparaît comme la racine du problème. Problème qui finit par rejaillir sur la santé de ses travailleurs. Comme cela avait déjà été signalé de nombreuses fois dans les témoignages concernant le harcèlement moral et sexuel chez Ubisoft, la liberté quasi-totale laissée aux créatifs est encore pointée du doigt. C'est d'ailleurs à propos de Michel Ancel que Guillemot avait tenu les propos suivants, face à des représentants CE inquiets vis-à-vis de ses méthodes : "Il a un statut équivalent à d’autres stars du milieu, qu’il est très difficile de changer, c’est aux représentants du personnel comme aux ressources humaines de trouver des moyens pour protéger les gens qui travaillent avec lui".

Jugé garant du succès de Beyond Good and Evil 2, Michel Ancel a donc reçu la bénédiction de Guillemot pour monter son studio en parallèle et bosser sur son propre jeu, Wild, quitte à ne venir contribuer au développement de BGE2 que par bribes, compliquant de fait tout le processus. Pour faire aboutir coûte que coûte un projet englué, Ubisoft multiplie alors les contrepoids, dont Jean-Marc Geffroy, directeur créatif sur Ghost Recon, et crée un comité de direction pour conduire le projet. Le tout en essayant de garder un Michel Ancel de plus en plus rare à bord et de ne pas le déposséder de son jeu. Peine perdue, ce dernier finit par s'évaporer. Les développeurs, eux, sont coincés entre des orientations contradictoires et des guerres d'egos.

Ce sont eux qui permettent cependant de faire survivre le projet. En livrant une première démo jouable au printemps dernier, ils auraient permis à Beyond Good and Evil 2 de finalement partir en production, au prix de douloureux efforts pour jongler avec un encadrement défaillant. Encadrement qui, contre toute attente, après les affaires de harcèlement et alors que la liberté des créatifs chez Ubi est pointée du doigt, décide de maintenir Michel Ancel à la barre en août dernier. Au même moment, ce dernier, on l'apprend à travers cet article, fait l'objet d'une enquête interne, dont on ne connaît pas l'objet. Une preuve de confiance - aveugle - qui n'aura donc duré que quelques semaines.

Un créateur déconnecté
Mais Libération ne s'est pas arrêté là et a contacté directement Michel Ancel, qui a accepté de répondre aux questions parfois incisives de ses journalistes. A sa manière. S'il explique que son départ était planifié de longue date et qu'il n'a aucun rapport avec l'enquête en cours chez Ubisoft, celui à qui l'ont doit Les Lapins Crétins ou encore King Kong se montre particulièrement maladroit dans le choix des mots et affiche un manque certain de considération pour ses collaborateurs. Abrité derrière les notions d'"ambition" et de "complexité" créative sur un tel projet, Ancel se décharge d'une partie de ses responsabilités sur ses équipes, dont une partie n'aurait pas été "préparée" aux implications d'un développement d'envergure, ou sur les changements importants dans les process, qui auraient bousculé les habitudes de chacun.

S'il admet certaines faillites potentielles, il dément toutefois avoir eu les pleins pouvoirs sur le développement de BGE 2 et pointe involontairement un point capital de la problématique : il n'aurait jamais été remis en question par sa hiérarchie, alors même que, selon ses propres mots, cela aurait pu "lui faire du bien". Un état de fait qui, d'après ses dires, a pu peut-être créer une forme de "seigneurie" au sein des studios Ubi.

Visiblement touché à l'ego par l'apparition de nouvelles têtes pensantes au sein du projet, Michel Ancel apparaît cependant régulièrement dans cette interview comme déconnecté : de ses équipes et d'une certaine réalité. C'est ainsi qu'il parle d'abord de "gens tristes" pour des employés en burn-out avant de se reprendre, ou qu'il met sur le compte de la pudeur le fait de ne pas avoir cherché à comprendre le mal-être d'un subordonné. Plus édifiant encore : sa réaction aux affaires de harcèlement mis au jour au début de l'été, uniquement tournée vers sa fierté écornée, sans un seul mot pour les victimes.


Le créateur réagit à nouveau (Source Gameblog)

Après être sorti une première fois de sa réserve en qualifiant de fake news l'enquête menée par Libération, alimentée par une quinzaine de témoignages, Michel Ancel a repris la parole ce dimanche 27 septembre 2020 au matin, une fois de plus sur son compte Instagram.

L'ex-figure de proue d'Ubisoft reste sur sa ligne de conduite et dénonce une fois de plus des inexactitudes, tout en rappelant qu'il ne souhaite pas fuir ses responsabilités :

L'autre côté du miroir

Aujourd'hui, chaque information est un produit, y compris la vraie douleur des gens dans les grandes entreprises. Avec leur article, le journal national Libération nous en donne la preuve.

1- Il y a une grande enquête indépendante en cours concernant le studio Ubisoft Montpellier. Pourquoi n'ont-ils pas attendu les résultats? Pourquoi faire leur enquête avec peu de personnes ?

2- L'article contient beaucoup d'erreurs et de fausses informations (je travaille à le prouver). Pourquoi n'ont-ils pas vérifié les sources ?

3- C'est un sujet sérieux. Beaucoup de gens sont partis parce qu'ils étaient épuisés, tristes, frustrés. Pourquoi aller si vite ?

J'ai quitté les jeux vidéo parce que j'étais épuisé, ce n'est pas un moyen pour moi d'échapper à toute responsabilité. Comme beaucoup d'autres personnes, je participe à l'enquête indépendante parce que je crois toujours en la vérité et la justice.

Je demande à Libération de s'interroger sur la violence de ses méthodes.

Les vraies histoires de vraies personnes ne sont pas un produit.

Oh, encore une chose. Mon compte Instagram est un lieu d'expression personnel, mes mots ne sont ni écrits ni pensés par d'autres personnes. Ici, c'est moi, avec mes forces et mes faiblesses.
Un petit tour d'horizon des réseaux sociaux permet de découvrir des employés actuels d'Ubisoft, pas forcément tous basés à Montpellier, exprimant un soulagement au départ d'Ancel, ainsi qu'une satisfaction après les révélations de l'article. Ils réagissent aussi au manque de considération envers les employés qui se sont confiés à Libération.