D'Elden Ring au 1er Dark Souls, carnet de bord à rebours, Part II

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Wizzy
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ELDEN RING - SHADOW OF THE ERDTREE

Note : Attention, cet article contient des spoilers sur Shadow of the Erdtree, notamment la fin de l'aventure.


Mes premiers pas sur les terres calcinées des Ombres fut, comme pour tout le monde, hésitants. Un mélange d’appréhension et d’excitation. Que faire, où aller ? Face à moi une prairie et un paysage à l'horizon qui annonce le programme (de la même manière lorsqu'on découvre pour la première fois Nécrolimbe) : un arbre titanesque, un château, une montagne. Je décèle au loin un fourneau géant entrevu dans le trailer. Nous avons une route à droite qui donne sur un petit bois et une église au pied d’une cascade. A gauche, quelques tombes, des oiseaux géants menaçants et un innocent petite mausolée composée d’une seule salle, sans dédale ou piège comme il est de coutume.

C'est une de mes premières destinations et elle restera un point d’intérêt actif les ¾ du temps passés sur ces Terres. Le boss qui s’y cache est LA note d’intention de tout le DLC : un chevalier à l'apparence anodine, s’il n’était pas à l’état de spectre. Il est armé d’une épée à deux-main et d’une arbalète et il nous attend l’air de rien. Après Malenia, Mogh et Radagon, il a tout l’air d’un mini-boss qui n’a son titre que parce qu’il a une grande barre de vie. Avec mon niveau 160 et mon marteau taille titan, je m’en vais l’atomiser. Et puis la seconde d’après, je me rappelle que je suis sur un DLC over-the-top et que FromSoftware aime bien troller son monde. C’est ce chevalier qui m’atomise en 2 coups. Les autres essais me renvoient à la plus totale des humilités : Impossible de casser sa chaîne de combos dévastatrice, impossible de le stunner même en y mettant tout mon poids. S’il a le malheur de vous toucher avec son arbalète-mitraillette, c’est la mort également. Je déguerpis, j’abats quelques bonshommes qui n’ont rien demandé et je tape les tibias du fourneau géant pour mourir aussitôt.

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Au galop, je trouve mes premières esquilles, les fameuses esquilles de l'arbre-occulte qui permettent de monter en puissance et d’espérer dans ce DLC, et décide de suivre la route, c’est plus sûr. Je rencontre de nouveau sites de grâce et fait plus amples connaissance avec les soldats qui ont pris fait et cause pour Miquella. Le taciturne Moore, l'élégant Sir Ansbach et Leda à leur tête, que j’avais déjà rencontrée dans l’arène de Mogh (pour marquer le point de départ du DLC). Ils me donnent la voie à suivre. Deux châteaux, celui à gauche est le plus proche. Je m’y engouffre et découvre, re-découvre à quel point FromSoftware sait y faire pour nous perdre délicieusement dans un enchevêtrement de chemins en milieu urbain. Sur les toits, dans la fange, à l’étage, dans des ruines, sur un pont, dans les escaliers ou sur une place de village où tous prie une divinité qu’on ne souhaite à personne, toujours. Comme Voilorage, Belurat, la Colonnie de la Tour est une véritable "masterclass" de connections et de difficultés en tout genre (gros mobs seuls, plein de mobs, archers vicieux et hauteurs à gérer, raccourcis ou chemin principal ?), que j’apprends à gérer pas à pas.

Tout l’esprit « Dark Souls » (je le confirme, ayant arpenter en long et en large la Paroisse des Morts-Vivants de Dark Souls 1) réside dans cette citadelle. Et son boss, le "Lion Dansant de la Bête Divine", est le coup de semonce voulu par FromSoftware. Fuyant, ondulant, déstabilisant, dangereux à chaque seconde (le répit est lui-même en danger dans ce DLC). Du toujours plus, du encore plus. Une démonstration visuelle (la cinématique qui l'introduit, l’animation folle de la bestiole, insaisissable, et les changements climatiques dans un même combat) et auditive (une explosion de chœurs) du savoir-faire de FromSoftware. Il faut marquer le joueur à jamais, et tant pis si la caméra n’arrive pas à suivre (la limite à toute cette dinguerie). Je m’en sors au bout d’une vingtaine d’essais par une somme de petits moments chanceux, en ayant invoqué au préalable ma mimic et un pnj ! Je ne maîtrise rien mais le manège était rudement sympa.

Après quelques grottes (garnis en pots sur pattes), mini-boss, hauteurs et ruines explorées, le jeu est véritablement lancé, le second château tout "militaire" est en lice pour la suite. Et comme Belurat, ce lieu est optionnel ! Néanmoins, vu la difficulté du DLC, faire l’impasse sur un aussi gros morceau, c’est sabrer ses chances d’y arriver sans souffrir. C’est surtout éviter un des plus grands combats de boss du jeu, jeu de base inclus : la chevaleresse des Lunes jumelles, j'ai nommé Rellana, sœur de la magicienne de Liurnia, Renalla.

C'est un duel haletant, fait d'esquives, de taillades et d'estocades, avant que Rellana, n'enflamme l'arène de mille feux. Avec sa double lames, bleue et rouge pour attaque tantôt de braises, tantôt magiques (à base de sphères, de dagues à tête chercheuse et de rafales). Pour avoir joué (après coup) à Dark Souls III, son arme me fait (désormais) fortement penser à celle du Grand Maître Sulyvahn, un puissant et méchant évêque. J'ai bataillé, et j'ai à nouveau invoqué ma Mimic, mais aussi Leda pour pouvoir continuer ma route après une vingtaine d'essais. Sans honte, croyez le ou non, j'en ai pris plein les yeux ! Et pour la gloire, je la laisse à ceux qui n'ont pas peur de mourir !

Nouvelle plaine et nouveau château au loin, immense ! J'explore les alentours, récupère quelques esquilles, fait connaissance (Thiollier, Kerastien, Dane). Le château Noir est sévèrement gardé (au passage par un Hippopotame Doré une fois l'entrée passée, un de mes rares first try du DLC). Rien ne laisse à penser qu’il s’agit là d’un hub pour le jeu, un véritable carrefour entre quasiment toutes les zones visibles sur la map et celles encore à dévoiler. Mais c’est également le refuge du grand méchant du jeu, du moins sur les visuels du DLC, à défaut d’être le véritable boss final. J'ai nommé l’infâme adorateur de serpents et empalleur de métier : Messmer ! Je traverse une grande bibliothèque, pleine de ressources, avec des statues d'animaux suspendus (un lieu qui rappelle d'autres archives dans d'autres jeux) et me voici devant lui.

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Dès mon arrivée dans l'arène, je trépasse au bout d'une poignée de secondes, l'agression se fait dès la porte d'entrée... Au bout d'une multitude d'essais, j'atteins par pure chance sa P2 qui se résume à un matraquage de serpents géants. Mort s'ensuit. Je comprends que je ne fais pas le poids. Je pars explorer ailleurs et le château n'est qu'une succession de surprises. Un tortueux couloir, un chemin détourné, et me voici à nouveau devant une porte de boss... Un certain Commandant Gaïus. Quelques secondes à peine dans l'arène, et me voici compressé, explosé même contre la porte d'entrée par un groin d'un sanglier géant, surtanké, si j'ose dire... Le repli, explorer ailleurs, trouver des esquilles, découvrir de nouvelles zones. C'est un impératif...

ELDEN RING

En parallèle, je ne m'interdis pas de revenir en Entre-Terre, durant de longues sessions, pour terminer d'explorer cette map originelle et défier -enfin- des ennemis légendaires qui y sommeillent encore. Une des immenses qualités de ce DLC est nous permettre de retourner Elden Ring, jeu de base compris, sous toutes ses coutures !

En Entre Terre, j'ai également amélioré mes aptitudes, affiner mes stats, optimiser mon build FORCE. J'ai fortement augmenté ma barre de PC, en faisant un petit tour chez dame Rennalla, sorcière vaincue, mais pas rancunière pour un sou et contre larme larvaire, j'ai osé la renaissance. Cette fameuse barre de PC qui me faisait défaut, est une jauge de mana. Elle me permet en étant bien large, de spammer ma cendre de guerre, une attaque spéciale qu'on associe à une arme.

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Et de tester ces nouvelles aptitudes contre la charmante Malenia. Que je m'évertue à affronter une heure, de temps à autre, avant de repartir ailleurs, chaque tentative me rapprochant de la dernière. J'ai fini par l'avoir, à l'usure. Pour une fois, cette victoire n'est pas liée à un hasard total. Je finissais par passer sans encombre la première phase, en ne la laissant pas respirer, en tapant sans cesse avec un rythme qui me permettait d'enchaîner et de casser ses initiatives, bien aidé il est vrai par ma Mimic (Gloire à la Mimic !). Comme Malenia se soigne en tapant, je ne lui en laisse pas le temps avec mes doubles marteaux. Quelques moments d'esquive lors de son combo en rafales et j'entrevois presque toujours cette seconde phase.

Première AOE, celle de la jolie fleur, explosive, souvent mortelle, en début de combat, je pars vers l'intérieur (et non plus vers l'extérieur) puis roulade. Ma mimic, n'est plus, en général quelques instants plus tard. Il va falloir assurer comme un grand. J'enchaîne mes attaques sautées, virevoltantes (ma spécialité Griffe du Lion donc) en gardant une petite distance, sans être trop loin pour éviter qu'elle enchaîne son attaque dans les airs (que je redoute par dessus tout), celle des clones à tête chercheuse qu'elle projette jusqu'à ce que mort nous sépare. Et j'ai fini par éviter soigneusement chaque attaque possiblement terminale de cette P2 pour porter le dernier coup... Le dernier coup, elle part en fumée... J'ai battu Malenia. Je n'y crois pas ! Un imprévu (et non, ce n'était pas prévu) et un vertige ! Je goûte à cette fameuse sensation du dépassement de soi. Je remercie chaleureusement Mimic, bien entendu. Et maintenant, Messmer n'a qu'a bien se tenir.

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J'en profite pour terminer deux ou trois quêtes de PNJ (que j'avais abandonné il y a deux ans) : je pars explorer les tréfonds de Leyndell pour battre Mogh le réprouvé (un clone pustuleux de Mogh). Cette phase de recherche, dans de sombres égouts, m'a bien pris facilement 5 bonnes heures de jeu, et la sensation de salement tourner en rond entre 2 malemorts de crapauds. En cherchant Placidusax, le Seigneur Draconique, je finis par trouver son cousin germain Fortissax dans une zone souterraine, semi-ouverte, que je n'avais jamais exploré auparavant et je termine
avec lui tout un pan d'histoire.

Je termine de traquer ce Placidusax, dernier dragon vivant en Entre-Terre dans son refuge, à Farum Azula (ou disons dans une zone hors-du-temps), non sans avoir zieuté une soluce (oui, c'est mal, mais qui a trouvé Placidusax par déduction ?? Par chance, peut-être). Le combat contre ce dragon tient toute sa promesse : SPECTACULAIRE ! Et annonce en mode miroir, le prochain grand combat contre une entité de cette engeance dans le DLC (un traitre dragon nommé Bayle). Je termine ma tournée en Entre-Terre en soignant l'ensemble des Mausolées Errants, juste pour le plaisir de revoir ces grosses tortues. Je leur ferai un dernier coucou une fois le DLC terminé pour récupérer des souvenirs de boss, que j'avais bêtement gaspillé. Pour la collec...

ELDEN RING - SHADOW OF THE ERDTREE

De retour au Royaume des Ombres, il faut que je m'arrête un instant, un long instant : je suis sur les hauteurs des Anciennes Ruines de Rauh (le château Noir n'est pas si loin) et je contemple le panorama qui s'offre à moi. Ce n'est pas juste un moment dans le jeu, ce sont ces moments qui arrivent sans cesse dans ce DLC. Peut-être même à chaque découverte. Les zones se découvrent, chacune différente, chacune nous invitant à regarder non pas simplement au loin mais en haut, tout en haut, en bas, tout en bas.

A cet instant, la majesté de chaque lieu, tout autour de moi, est palpable. En bas, au loin et même encore plus haut que je ne suis. De là où je suis, un peu comme dans un Zelda, tout est possiblement "visitable". Ce que je vois, quelque soit le point d'intérêt que je perçois à l'œil, je pourrai y être dans quelques heures... Et Shadow Of the Erdtree n'est que ça : une suite de promesses tenues pour un émerveillement continu. Je repars à l'aventure. Un pont gigantesque, écroulé ? Je m'y engage. Mais je n'avais pas vu de l'autre côté le fourneau géant qui sacrifia d'un puissant rayon de feu toute présence vivante sur des kilomètres.

Les Ruines de Rauh sont un double révélateur : d'une part, je perçois la beauté (cramée) de ce monde mais surtout, je comprends que ces ruines sont un donjon à l'échelle d'un pays ! Je n'avais jamais ressenti ça dans un jeu ! J'ai lu de drôles de critiques sur les Ruines de Rauh (les joueurs n'aiment pas se perdre apparemment). C'est, je pense, ma zone préférée de tout Elden Ring : un labyrinthe à l'air libre, à plusieurs étages, sur des dimensions donnant un vertige durable ! Romina, maîtresse des lieux, paraît bien frêle dans cet antre gigantesque.

Avant de la combattre, je me renforce, récupère des esquilles et j' en finis avec Messmer, une fois pour toute ! Je triomphe sans gloire (la chance, quelques esquives heureuses sur la fin et un stun du boss qui arriva au meilleur moment, le dernier). J'en profite aussi pour battre Gaius en trompant à plusieurs reprises sa vigilance. Mon côté roublard ressort avec ce boss des Enfers (le Démon Capra d'Elden Ring !). Je profite des renforts proches de la porte d'entrée pour me planquer et me soigner tandis que ma Mimic (encore elle !) fait diversion. Au nord, au pied de l'arbre géant, j'ai battu un Tournesol lui aussi géant, par trois fois (oui, ce boss a trois phases !). Je fais aussi quelques missions aux pays des "doigts" pour un drôle d'évêque, qui ne m'inspire pas confiance et qui mériterait d'aller un peu plus au soleil, pour prendre quelques couleurs. Je découvre une zone bleutée, les fleurs que l'on foule donne cette teinte à cette zone (le rouge prendra le relais à un autre endroit) qui borde une longue bande de plage, et je parviens à trouver ce qu'elle couvre : une zone souterraine emplie de cercueils. Par contre, je n'arrive ni à atteindre la zone du Sud, que j'imagine être les Bois Abyssaux (spoilé, j'ai été) et celle du Sud-Est, qui à-priori est la Montagne d'un traitre dragon...

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Et je m'en vais battre Romina, pour brûler à nouveau un arbre (décidément). J'ai peur, car c'est le dernier boss, obligatoire, avant d'accéder à l'ultime zone du DLC. Je me prépare et invoque Mimic dès mon entrée dans l'arène, échaudé que j'étais par Messmer, précédemment. C'est l'autre first-try du DLC, ce boss est superbe avec son allure de mille-pattes mais elle semble venir d'un autre jeu : ses attaques sont lisibles, elle prend son temps pour attaquer et surtout, elle me laisse du temps pour me soigner. What ? C'est un très bon boss mais je suis surpris d'en venir à bout aussi rapidement (même si, je le répète, la Mimic était présente à mes côtés et le combat aurait peut-être été tout autre sans)... L'arbre qui brûle est tout petit cette fois-ci, et une fois parti en fumée, une forme noire, curieuse, informe, non loin des nuages, se précise... En une magnifique cité suspendue, défiant la gravité.

Splendide Enir-Ilim. Zone finale, zone d'une difficulté à la hauteur d'un joueur de très haut-niveau réclamant de la difficulté. Je souffre, il y a des mobs à l'allure de lion armé de sabre qui atomiserait Margit, Morgott et Godrick réunis, je crois. J'exagère à peine.

Et puis, après quelques heures, je finis par croiser mes anciens, et nombreux, compagnons de route. Leda à leur tête souhaitent m'empêcher d'aller à la rencontre de leur protégé, Miquella. C'est une sorte de combat de boss qui ne dit pas son nom. Le combat de mêlée, avec invocs alliés, n'a rien d'une formalité et demande de bien choisir qui battre en premier, et dans le bon ordre, pour ne pas être submergé. Une fois cet office fait, je récupère de l'équipement, notamment l'armure de Moore. Le genre épaisse, lourde et massive. Parfaite pour un double marteleur comme moi.

Je dois franchir, au bout d'un escalier un épais brouillard à la couleur d'or.

Avant d'évoquer le combat final contre qui-vous-savez, je me dois de vous parler de ce que j'ai fait après cet ultime combat. Contrairement aux rumeurs, je n'ai pas arrêté de jouer mais j'ai battu un par un chaque boss majeurs du DLC.

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Pour les plus gros : Midra qui loge donc dans les Bois Abyssaux, un endroit où j'ai fait de l'infiltration dans les bosquets comme aux premières heures ! Ensuite, Metyr et ses histoires de gros doigts, un patron parfaitement dégueu et pas trop dur, tout compte fait. Et enfin, Bayle, et tous ses copains Dragons avant lui. La balade en montagne, entre foudre et éboulements, était incroyablement prenante. Le combat fut EPIQUE, au niveau de celui contre Placidusax (assurément), au son du cri désormais légendaire d'Igon, l'invoc qui nous assiste de son puissant arc : "Curse You Bayle !"

Maintenant que j'ai évoqué ces "epic battles" de boss, je vais enfin vous parler du boss final. Le fameux. Radahn Prime, doublé de Miquella (dans sa P2) pour mettre des noms sur les choses qui fâchent. Non, je ne dirai pas que ce fut un boss qui n'était pas à ma portée ou que je n'étais juste pas au niveau. Je n'ai pas souffert en soi, je me suis juste dit : "c'est humainement pas possible comme il n'est pas possible de remonter le temps ou d'aller à la vitesse de la lumière". J'ai atteint sa P2 à plusieurs reprises. Et il a du lui rester un quart de sa barre, une fois, une seule fois.

Si j'ai fini par vaincre l'impossible, je n'en fais pas mystère, je ne l'ai pas fait seul. Non, je ne parle pas de la Mimic. Dans ce combat là, la Mimic ajoute à la difficulté : les attaques ennemies sont encore plus imprévisibles que jamais (le boss se tourne sur nous sans qu'on ait le temps de réagir) mais surtout, la Mimic, en plus d'être peu efficace, n'a jamais survécu au delà des débuts de la P2 (qui débute très tôt dans le combat).

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Non, j'ai utilisé pour la première fois le joker, le 50/50 et l'appel à un ami en une seule action : la fameuse co-op qui lie les joueurs entre eux dans la même bataille. Et heureux fut le co-opérant, un certain M. Iglou, un chevalier d'une valeur inestimable, qui assura de sa main forte, aux miennes toutes tremblantes, une victoire sur l'IMPOSSIBLE ! Non seulement, j'ai goûté à la joie de la co-opération pour la toute première fois sur Elden Ring, mais en plus ce fut au meilleur, et au plus grand moment du jeu. Le remercier deux fois, il faut : sur le moment, et maintenant alors que je me remémore et rédige en toutes lettres ce souvenir de bataille.

Une fois ce combat terminé, et avant mon baroud d'honneur des boss manquants, je découvre avec quelques indications laissées par M. Iglou, le village de Marika, havre de paix fleuri, silencieux et où l'ennemi brille par son absence. En son centre, y pousse un arbrisseau doré...

Le 16 juillet 2024, après toutes ces émotions et 245 heures de jeu (jeu de base et DLC compris), je décide de mettre fin à l'aventure Elden Ring. Impossible de m'imaginer tout recommencer, en NG+ ou de faire un tout nouveau personnage. Il était temps pour moi d'allumer la flamme et d'explorer d'autres ténèbres. D'abord Dark Souls III, puis ensuite, c'est sûr, le premier Dark Souls. Enfin !

La suite, bientôt...
Modifié en dernier par Wizzy le ven. 27 sept. 2024 21:11, modifié 2 fois.
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Blondex
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Message par Blondex »

Je me suis permis d'ajouter une mention spoiler au début de ton article, pour éviter le moindre risque. Ne lisent que ceux qui ont bouclé le DLC de Shadow of the Erdtree, ou qui s'en fichent d'être spoilés.
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