Toujours dans le prolongement de mon dossier pour la série Contra, un Top 10 en guise de 2e partie.
Votre Contra préféré ne s’y trouve pas ? Il est alors dans la 1ère partie du classement, mais si c’est le cas, je m’inquiète quand même un peu pour vous.
Une précision tout de même : les jeux sortis sur smartphones ont été exclus du classement.
Allez, place aux meilleurs jeux de la série !
10
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Operation C (GB)
La Game Boy a bénéficié d’un opus exclusif tout à fait convenable, bien adapté à son écran, mais un peu court tout de même. 5 niveaux seulement, dont 2 en vue de dessus, à la manière de Super Contra dont il s’inspire, sans être une adaptation. Le challenge est bien présent, la réalisation n’est jamais prise à défaut, mais l’animation est tout de même assez lente, le prix à payer pour que l’action reste fluide. Ce volet figure tout de même en bonne place au sein de la série.
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Probotector 2 / Contra – The Alien Wars (GB)
Une petite surprise à cette place, puisqu’il s’agit en fait de l’adaptation Game Boy de Contra III (oui, encore lui). A ce niveau, on peut parler de demake 8-bits, le portage étant sorti en 1994, mais le soin apporté à sa réalisation et à la fluidité de l’action porte la marque de Factor 5, le développeur de la série Turrican ! Malgré la démonstration convaincante, la petite cartouche finit tout de même à genoux sur la fin (sacrifiant le niveau à moto).
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Contra – Operation Galuga (multi)
Le dernier épisode en date, sorti en 2024, mais malheureusement pas le jeu qui va relancer la franchise. En cause, une DA franchement générique qui ne soulève jamais l’enthousiasme. Operation Galuga surprend rarement, sauf quand il s’agit d’assurer dans le fan service, et pour ça le jeu est généreux, avec un paquet de références aux anciens épisodes. Bons points tout de même : ce Contra se montre accessible, et offre un paquet de bonus intéressants (persos supplémentaires, musiques des jeux originaux, upgrades…) à débloquer.
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Contra Rebirth (Wii)
Issu de la série Rebirth sortie uniquement sur Wii, ce Contra n’est définitivement pas le chef d’œuvre de la série, mais se situe au top s’agissant de l’absence de prise de tête. C’est bien simple, on ne réfléchit quasiment jamais avec ce jeu, et il s’avère même être l’un des plus faciles de la série. Le scénario est débile, le jeu verse même dans l’auto-parodie, mais s’il y a bien un épisode qu’on peut refaire avec plaisir, c’est celui-là.
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Super C / Probotector 2 (NES)
L’adaptation NES de Super Contra a vu son nom modifié pour des raisons politiques désormais obscures, mais propose un gameplay plus conforme à celui habituel de la série, ce qui fait que je garde une nette préférence pour la version NES sur l’original Arcade.
Le jeu est tout de même très difficile, et ne pardonne pas les erreurs. Et puis, je me répète, mais les phases en vue de dessus ne sont pas ma tasse de thé.
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Contra / Probotector (NES)
Le premier Contra a connu de nombreuses adaptations qui ont souvent été populaires sur leur support (notamment Amstrad), mais pour les retrogamers, c’est l’adaptation NES qui fait autorité, celle qui a contribué à la popularité internationale de Contra. Jeu très difficile également, mais c’est justement sa difficulté qui a gravé dans la légende le fameux Konami Code qui offrait 30 vies.
Maintenant, version US et jap avec les humains, ou version européenne avec les robots ? Contra est tout de même en 60hz contre les 50hz de Probotector, donc le match est plié… même si j’aime bien les robots.
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Contra 4 (DS)
Le studio WayForward a fait les choses proprement pour les 20 ans de la série. Sorti en 2007 sur DS, ce 4e volet canonique joue sur les deux écrans de la console pour proposer une action très intense, empruntant de nombreuses séquences à des épisodes passés tout en présentant des passages très spectaculaires (les boss se déployant même sur les 2 écrans!).
Ce jeu regorge également de très nombreux challenges et secrets… et est même le premier Contra à intégrer des Probotector comme héros !
Ce run‘n gun fait presque un sans-faute (le mode Easy coupé avant la fin, c’était obligé pour un jeu de 2007 ?), avec une 2D magnifique et de nombreux remix signés Jake Kaufman.
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Hard Corps – Uprising (PS3, Xbox 360)
Arc System Works s’est vu confier la licence en 2011, et se l’est réappropriée, préférant ne pas reprendre le titre Contra pour nommer son jeu Hard Corps - Uprising et ainsi le rattacher exclusivement au volet Megadrive. Visuellement, le studio a pris davantage de liberté et le jeu ne ressemble pas à un Contra – seul le thème musical bien connu venant dissiper le doute. Au niveau du gameplay en revanche, HCU reste toutefois fidèle à l’esprit de la série, et fait enfin évoluer les mouvements des héros, avec des runs, des air dash, des contres… Un épisode très efficace, qui a apporté un peu de fraîcheur à la franchise.
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Contra – Hard Corps / Probotector (Megadrive)
Sorti en 1994, Hard Corps ne se contente plus d’être un jeu purement linéaire : avec son histoire à embranchements, il propose plusieurs héros, plusieurs routes ainsi que plusieurs fins. C’est aussi le jeu le plus nerveux de la série, enchaînant les boss spectaculaires.
Personnellement, je placerais même ce jeu à la première place, car c’est vraiment le Contra avec lequel je me suis le plus amusé, mais malgré son importance au sein de la série (voir Uprising en 3e place), il n’a pas eu le succès escompté, en partie à cause de la trop grande difficulté des versions occidentales, qui pourraient même figurer plus bas dans ce classement. La version japonaise en revanche (ou une ROM US patchée) offre une difficulté bien équilibrée, et représente pour moi l’expérience « Contra » la plus solide à ce jour.
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Contra III – The Alien Wars / Super Probotector (SNES)
Comment pouvait-il en être autrement ? C’est l’épisode de référence, celui qui a su élever la licence au point de la rendre culte. Contra III est tout simplement le pilier – peut-être même le seul « AAA » – de la série. En son temps (1992), il a été couvert d’éloges, présentant une démonstration éclatante de tout ce que la SNES pouvait offrir comme effets spéciaux. Spectaculaire, très difficile évidemment, mais réalisé de main de maître, il figure naturellement parmi les classiques de la 16-bits de Nintendo.
Alors oui, avec le recul, ce n’est pas un jeu parfait : assez court malgré tout, avec ses deux niveaux en mode 7 désormais moins marquants, son principal tort est finalement que les épisodes suivants sont restés, à l’exception notable de Hard Corps, dans son ombre, condamnés à l’imiter sans l’avoir dépassé. Un simple sondage chez les retrogamers place ce jeu constamment en tête, quand il n’est pas tout simplement le seul Contra auxquels ils aient joué.
Si vous souhaitez découvrir la série Contra, c’est donc par ce volet que vous devez impérativement commencer.