Les jeux non finis
Des boss terribles dans Zelda 2 et Castelvania 1 ... je ne regrette pas d'avoir eu la nes à ce compte là... Sur md, niveaux horreurs, il y avait le boss final de Sonic 2 (sans aucun ring, svp !) et le boss final d'Ecco (avec un stage final cauchemardesque juste avant, c'était un peu le ponpon)...
J'ai envie de papoter, tous le temps d'ailleurs, je partage mes expériences sur les réseaux mais le JV, surtout si on se concentre sur les expériences solo, ça reste très solitaire tout compte fait.
En lisant l'avis sur le remake de Bubble Ghost de Blondex (joué pour ma part sur Amstrad), ça a relancé ma grande réflexion intérieure sur la difficulté. Je la trouve des fois centrale, et trop envahissante, dans mon rapport au jeu : elle va parfois casser mon envie de persévérer. Joueur d'Amstrad, c'était la norme à l'époque de ne pas finir les jeux, car il n'était des fois même pas pensé pour être fini par un joueur de moins de 10 ans ou plus même : Airwolf par exemple buggue systématiquement avant la probable fin et Ghost n Goblins, c'est 2 vies sans continue et mort au premier contact.
Récemment, j'y croyais dur comme fer avec le Tiny Thor mais j'ai lâché l'affaire au niveau 21 (sur 30) : il y a des options d'accessibilité que j'ai testé sur ce niveau, mais je n'avais plus le mojo, plus de jus. Ce fut rude car j'ai consacré du temps à ce petit jeu. Je finis de plus en plus mes jeux, les jeux modernes sont faits pour être terminé mais ces dernières années, il y a eu quelques exceptions générant une frustration digne d'il y a 30 ans.
A contrario, je prends des revanches sur les vieux jeux (que je parviens à finir sur les consoles d'antan) mais j'ai retesté Super Ghouls n Ghost sur la mini-snes, c'est définitivement pas fait pour moi. Trop d'aléatoire et de par cœur mêlé : mon cerveau se scinde en deux, il n'arrive pas à gérer ces deux contraintes qui s'opposent en même temps. Castelian, c'est pareil mais l'aléatoire est moins présent (on va dire que c'est surtout un ou deux ennemis qui posent problème sur le niveau).
En lisant l'avis sur le remake de Bubble Ghost de Blondex (joué pour ma part sur Amstrad), ça a relancé ma grande réflexion intérieure sur la difficulté. Je la trouve des fois centrale, et trop envahissante, dans mon rapport au jeu : elle va parfois casser mon envie de persévérer. Joueur d'Amstrad, c'était la norme à l'époque de ne pas finir les jeux, car il n'était des fois même pas pensé pour être fini par un joueur de moins de 10 ans ou plus même : Airwolf par exemple buggue systématiquement avant la probable fin et Ghost n Goblins, c'est 2 vies sans continue et mort au premier contact.
Récemment, j'y croyais dur comme fer avec le Tiny Thor mais j'ai lâché l'affaire au niveau 21 (sur 30) : il y a des options d'accessibilité que j'ai testé sur ce niveau, mais je n'avais plus le mojo, plus de jus. Ce fut rude car j'ai consacré du temps à ce petit jeu. Je finis de plus en plus mes jeux, les jeux modernes sont faits pour être terminé mais ces dernières années, il y a eu quelques exceptions générant une frustration digne d'il y a 30 ans.
A contrario, je prends des revanches sur les vieux jeux (que je parviens à finir sur les consoles d'antan) mais j'ai retesté Super Ghouls n Ghost sur la mini-snes, c'est définitivement pas fait pour moi. Trop d'aléatoire et de par cœur mêlé : mon cerveau se scinde en deux, il n'arrive pas à gérer ces deux contraintes qui s'opposent en même temps. Castelian, c'est pareil mais l'aléatoire est moins présent (on va dire que c'est surtout un ou deux ennemis qui posent problème sur le niveau).
Ce n'était pas forcément la norme de finir ses jeux, mais ça représentait quand même un aboutissement. Et de savoir maintenant que certains vieux jeux ont pu voir leur difficulté augmenter parce qu'il ne fallait surtout pas les terminer trop vite, ça a tendance à rendre ces souvenirs rétro amers.
Dans les jeux modernes, la difficulté est parfois vendue comme une composante de l'expérience : le joueur sait (normalement) ce qu'il veut quand il joue à un Dark Souls. Reste à savoir si cette difficulté est juste ou pas, et s'il y a des moyens de l'atténuer.
Pour Bubble Ghost Remake, le jeu n'était pas vendu comme horriblement dur, ce qui me fait penser que le studio ne mesurait pas son erreur, soit par manque de retour de testeurs, soit par arrogance, parce que le "challenge" vient progressivement détruire son propre jeu, y compris dans la difficulté dite assistée, "plus abordable et relaxante". En arrivant à ce passage, je cherche encore où est l'expérience relaxante promise :
Faut voir la vitesse folle de la grande aiguille de cette horloge, et faut voir aussi ces tous petits éléments de décor, avec cette toute minuscule pointe qui va faire éclater la bulle que doit souffler le fantôme. C'est pensé pour te faire chier ! Et aucun échappatoire : tu échoues, tu recommences tout. Alors merci, mais non merci !
C'est donc mon message sur la difficulté dans le jeu vidéo à l'attention des studios : faites attention quand même, vous pouvez nous faire détester vos jeux !
Dans les jeux modernes, la difficulté est parfois vendue comme une composante de l'expérience : le joueur sait (normalement) ce qu'il veut quand il joue à un Dark Souls. Reste à savoir si cette difficulté est juste ou pas, et s'il y a des moyens de l'atténuer.
Pour Bubble Ghost Remake, le jeu n'était pas vendu comme horriblement dur, ce qui me fait penser que le studio ne mesurait pas son erreur, soit par manque de retour de testeurs, soit par arrogance, parce que le "challenge" vient progressivement détruire son propre jeu, y compris dans la difficulté dite assistée, "plus abordable et relaxante". En arrivant à ce passage, je cherche encore où est l'expérience relaxante promise :
Faut voir la vitesse folle de la grande aiguille de cette horloge, et faut voir aussi ces tous petits éléments de décor, avec cette toute minuscule pointe qui va faire éclater la bulle que doit souffler le fantôme. C'est pensé pour te faire chier ! Et aucun échappatoire : tu échoues, tu recommences tout. Alors merci, mais non merci !
C'est donc mon message sur la difficulté dans le jeu vidéo à l'attention des studios : faites attention quand même, vous pouvez nous faire détester vos jeux !
Ça dépend aussi de l'époque. Auparavant, hormis le piratage que l'on pratiquait sur nos chers micros comme l'Amstrad (n'est-ce pas, cher Wizzy ?), les jeux étaient chers et le choix moins pléthorique qu'aujourd'hui. Quand on achetait un jeu, on y jouait pendant 1 ou 2 mois alors que depuis les dernières générations de machines, on passe plus facilement à autre chose. C'est normal, la qualité des jeux n'est pas allée en s'améliorant - le capitalisme tuant l'art - sans parler du plafond de verre technologique. Et comme on peut jouer à énormément d'excellents jeux pour pas cher, à quoi bon se faire du mal à essayer de terminer des bouses ou des jeux fadasses ? Le choix est là !
L'absence de game over avec les vies infinies permet de finir les jeux moderne d'aujourd'hui, même les plus ardus comme Dark Souls.
Un peu comme Blondex, je suis nostalgique mais je trouve les 10 dernières années enthousiasmantes en termes de qualité, de variété et d'"art". Il y a de très grands jeux encore aujourd'hui et mon enthousiasme déborde sur des doubles A ou des jeux indés (à essayer juste par curiosité, il y a de véritables propositions d'avant garde, des pépites de game design et du néo-rétro qui font le lien avec les jeux qu'on aimait).
Un peu comme Blondex, je suis nostalgique mais je trouve les 10 dernières années enthousiasmantes en termes de qualité, de variété et d'"art". Il y a de très grands jeux encore aujourd'hui et mon enthousiasme déborde sur des doubles A ou des jeux indés (à essayer juste par curiosité, il y a de véritables propositions d'avant garde, des pépites de game design et du néo-rétro qui font le lien avec les jeux qu'on aimait).
Oui à même pas 10 ans, nous étions des pirates. J'avais quelques jeux en boîte (notamment des compiles), et une bonne cinquantaine de disquettes bourrées de copies de jeux.
Ha la difficulté... un grand débat du JV ! C'est vrai qu'une trop grande difficulté peut s'avérer contre-productif. Perso, je ne joue pas par défi, mais pour m'amuser. Alors un peu de difficulté ne fait jamais de mal, mais lorsque celle-ci est trop prégnante, ça devient un calvaire de continuer à jouer. Mais avec les jeux actuels, j'éprouve une autre forme de difficulté ; La durée de vie des jeux. Je n'en peux plus de ces jeux interminables, qui nécessitent des dizaines et des dizaines d'heures pour les finir ! A la rigueur, je préfère un jeu très difficile, mais que l'on peut finir en moins d'une heure une fois le jeu connu, que de passer des heures a glaner des conneries dans des niveaux sans fins.
Bref, chacun voit midi à sa porte et tout le monde ne réagit de la même manière face à une difficulté donnée.
Bref, chacun voit midi à sa porte et tout le monde ne réagit de la même manière face à une difficulté donnée.
Tout à fait d'accord avec toi Jumpman, rien à ajouter.
Au moins, ça nous permettait de rentabiliser rapidement l'achat du micro, pas donné, même si la qualité des jeux était souvent (mais pas toujours) moins bonne que sur console, la faute à des portages souvent faits à la va-vite pour limiter les frais des développeurs sur Amstrad, qui réussissaient tout de même quelques belles prouesses !