Ma plus grosse surprise de 2020 revient dans une version améliorée sur PS5, et c'est avec grand plaisir que je me suis replongé sur l'île de Tsushima et de son extension, l'île d'Iki. Cette "Director's cut" propose du 4K 60 fps, le tout sans broncher un seul instant : les textures ont été affinées, même si la version PS4 était magnifique, et on peut compter aussi sur la manette Dual Sense qui est un vrai plus niveau sensation de jeu. Mais le plus important reste bien sûr son extension, l'île d'Iki. Je ne raconterai rien de l'histoire, si ce n'est qu'elle est plus personnelle pour notre héros Jin Sakai, et qu'elle reste intéressante à suivre. Iki est dans la continuité de ce que le jeu de base propose : pas de grosses nouveautés malgré le rajout de quelques nouveaux mobs et capacités pour le cheval, le tout se boucle en un peu moins d'une dizaine d'heures pour quasiment tout faire. Reste une extension qui certes manque de surprises mais reste, à l'image du titre principal, une expérience solide. Le "oui mais" est là pour sanctionner le prix : 30€ pour une version malheureusement trop maigre en contenu, car le jeu en lui-même reste quant à lui toujours un petit bijou.

Avec "l'île d'Iki", voilà que s'achève mon voyage en compagnie du samouraï Jin Sakkai. Après Tsushima, il nous est donc donné l'occasion d'un dernier baroud d'honneur, avec une toute nouvelle île, de nouveaux personnages et un récit qui vous plongera dans les pires regrets du Ronin déchu. Accessible dès la moitié de l'aventure principale, ce gros DLC récite les gammes du jeu de base, peut-être un peu trop, car sans réelle réinvention. Il y a quelques (discrètes) améliorations, mais pas suffisamment consistantes pour ne pas éviter un énorme sentiment de redite. Certes, Iki ne vous noiera pas dans autant de camps à exterminer, de rencontres aléatoires ou de boss dupliqués à l'infini, et c'est fort bien. Iki est belle, tortueuse et torturée. C'est une aire de jeu plaisante, et il y a pas mal à faire, mais il vaut mieux marquer une coupure entre Tsushima et cette nouvelle île tant vous aurez l'impression que l'expérience tire sur la corde jusqu'au bout. Désormais inclus dans l'édition complète, Iki n'est pas indispensable, mais fera du bien aux amoureux du jeu et aux plus complétistes, à défaut de les marquer profondément. Une Director's Cut pas incontournable.