Bon, bah on va faire court, clair et concis, une fois n'est pas coutume : vous prenez Gran Turismo, véritable standard en matière de pilotage numérique, puis vous rajoutez au tableau initialement réjouissant un bon millier de bugs d'affichages, 400 bagnoles dont la moitié est inutile et mal modélisée, une animation rétrograde et un graphisme itou, un mode rallye hallucinant de nullité tellement c'est injouable, encore plus de permis (merci Polyphony, mais c'était pas le principal intérêt du 1er, donc basta !), des morceaux de mauvaise pop (et dire qu'il y en a qui aiment Cardigans et Death in Vegas...), quelques nouveaux circuits laids et inutiles (Tahiti Maze, beurk ! Gruennenwald, re-beurk !), des courses d'endurance qui paraissent interminables du fait du manque cinglant d'agressivité des adversaires gérés par l'IA et vous obtenez un jeu indigeste, dans tous les sens du terme, à vous faire regretter de ne pas avoir investi plus tôt dans une Dreamcast avec Sega GT, n'est-ce pas !

Après un premier épisode qui aura réussi à se classer comme étant la référence des jeux de courses, Polyphony Digital n'allait pas en rester là. Gran Turismo 2 est donc arrivé en gardant toutes ses qualités, avec toujours plus de circuits, plus de voitures et aussi plus de permis à passer. Le jeu est composé de deux CD : le premier vous permettra de jouer au mode Arcade, tandis que le deuxième est composé du mode GT, qui est bien sûr le plus intéressant. La principale nouveauté de cet épisode sera l'ajout des courses de rallye, qui viennent rajouter un peu plus de diversité au jeu. Par contre, une des choses qui est un peu énervante, ce sont les conditions qui sont demandées pour pouvoir faire les championnats. Dans certains cas, il sera donc impossible de prendre sa voiture préférée. Enfin, à part ça, ce Gran Turismo 2 reste tout de même un excellent jeu de course !

Une suite encore plus complète que le 1er opus: plus de circuits, ajout du mode Rallye, plus d'épreuves, plus de voitures, durée de vie doublée (comptez une centaine d'heures pour le faire à 100%). Décrocher l'or des permis est toujours une galère, la difficulté est assez élevée, les débuts seront assez laborieux dû aux faibles moyens et donc à la piètre voiture avec laquelle vous débuterez. La conduite est toujours un plaisir, on sent vraiment la différence entre les différentes motorisations des voitures, leurs poids, leurs puissances. En revanche, petite déception sur la réalisation qui impressionne moins que le premier : la pixellisation est plus présente même sur les replays, ce qui gâche un peu la fête. On est également en demande d'un minimum d'améliorations et d'innovations pour une suite, mais là aussi c'est un peu maigre : toujours pas de gestion des dégâts, des collisions à la rue dans les décors ou avec les concurrents, pas de changement de météo... Bref, on est sur une version 1.5, mais l'ensemble est très solide et reste la référence du genre sur cette génération.