Après un GTA 3 qui m'avait scotché tant par sa réalisation que par son contenu, voici Vice City, qui reprend la recette de son prédécesseur en transposant l'action non seulement dans un autre endroit (à savoir une Miami parallèle au nom éponyme de ce volet), mais aussi à une autre époque, les mythiques années 80. Si techniquement le titre a peu évolué, il a gagné en finesse et en beauté dans le rendu, notamment grâce à de splendides effets de lumière et des textures améliorées, la version PC étant bien plus lisse que sa consœur PS2. C'est sur le fond que l'on voit une réelle différence. En effet, même si Tony, notre avatar, a toujours plus ou moins tendance à faire ce qu'on lui demande, il a gagné en charisme, notamment grâce au don de la parole. Les véhicules sont également plus nombreux avec l'apparition de vrais aéronefs. Les dialogues sont croustillants, les protagonistes toujours aussi caricaturaux et politiquement incorrects. Les références à la culture pop sont omniprésentes, avec des clins d'œil et parfois moqueries envers l'univers cinématographique. Varié dans ses missions, cet opus s'inscrit dans la continuité de son aîné, en gagnant au passage en consistance. Excellent.