Mon capital sympathie pour Greendog est immense. Ce jeu de plate-forme sorti en 1992, même très classique dans le level design, est rudement amusant. Le héros, un surfeur débonnaire à la mèche blonde, en tongs et armé d'un frisbee ravageur, y est sûrement pour quelque chose. Que ce soit en skate, en hélico, en bambou, en pedibus, au fond d'un temple inca, dans l'eau, sous les cocotiers ou dans le métro, on prend (et ce malgré quelques défauts comme une animation limitée ou une certaine lourdeur dans les sauts) un vrai plaisir à gambader dans ces niveaux variés au possible et infestés de coquillages et de piranhas féroces. Mais ce qui m'arrache toujours la petite larme quand j'y rejoue, ce sont ces décors "digitalisés" (la classe pour l'époque) et surtout et avant toute chose, ces musiques MIDI et leurs bip bips caribéens. Elles enrobent le jeu d'un parfum de papaye et fichent une sacrée banane pour la journée. Greendog, c'est le jeu "cool" par excellence !