Cramponné à sa moto, de la synthwave dans les oreilles, notre jeune héros file sur l'autoroute du désarroi à la recherche de ses parents... Désespoir, tout comme ce jeu qui se résume à une alternance désespérante de tunnels, où l'on évite des obstacles (comme dans Hugo Délire) et de boss dans des arènes, avec usage d'un grappin pour mettre à mal notre adversaire (ou pas). Concernant les phases de courses, la sensation de vitesse est nulle. Comme tout apparait devant nous au dernier moment, on s'en prend quand même plein la tête, le fun dans les chaussettes. Et quand l'animation rame avec des saccades, je vous laisse imaginer le calvaire ! Côté baston, le boss rush compte... 5 boss et c'est naze au possible. La vue est très éloignée, notre ennemi est souvent hors-champ. Entre notre grappin à gérer et les explosions, c'est un bordel sans nom. Et sans fin, puisque les combats sont interminables ! Avec sa difficulté cache-misère et l'ennui sidérant qu'il provoque, Gripper est parvenu à produire une sorte de mélasse qui s'écoule mollement sur mon encéphale : l'antimatière du plaisir.