Je viens de découvrir, bien tardivement, les aventures d’Hercule by Disney. Et pendant 1h30, j'ai rajeuni de 20 ans, manette de PlayStation à la main, devant mon petit écran à tube cathodique, mais plongée en plein cœur du dessin animé et de l’univers mythologique de la Grèce antique. Sorti en 1997, ce jeu de plates-formes et d’action, développé par Eurocom et édité par Disney Interactive, est l’adaptation parfaite du dessin animé éponyme, Hercule partant à la recherche de l’héroïsme dans le but de rejoindre l’Olympe. Escorté par son fidèle Pégase, il va suivre l’entraînement de Philoctète pour passer de « zéro à héros », avant d’affronter les plus célèbres créatures mythologiques : l’Hydre de Lerne, en passant par le centaure, pour finir en beauté avec le cyclope dans les rues de Thèbes et, bien sûr, Hadès, dieu des enfers. Gameplay, graphisme, musique, bruitages, etc, sont à la hauteur. Mention spéciale au « Herculade ! » retentissant à chaque prise de potion et qui retentit encore dans ma tête. Il y en aurait sans doute plus à dire, mais je pense que le principal l'est. Un grand oui !

Hercule avait tout pour frapper un grand coup, comme l'avait fait Aladdin 4 ans avant lui sur consoles de génération précédente. Malheureusement, ce n'est pas le cas. Ah, ça oui, il est magnifique, il en met plein les yeux et les oreilles, il y a même les voix françaises du film ! Seulement, le jeu montre hélas trop vite ses limites. Passé le quatrième niveau, et le jeu a déjà épuisé ce qu'il avait à montrer. Les combats de boss sont relous, le dernier boss est une vaste blague, et je trouve trop facile de prétendre qu'il y a 10 niveaux de jeu alors que deux sont des niveaux d'entrainement et trois ne concernent que les boss : faites le calcul du nombre de niveaux où on joue réellement ! De plus, le système de mots de passe et de sauvegardes était déjà antédiluvien au moment de sa sortie. Chose encore plus impardonnable : il y a un temps de latence entre le moment où vous appuyez pour donner un coup et le moment où le héros effectue l'action. On perd donc de la vie pour rien, mais heureusement, le jeu est généreux en "herculades"( merci de ne pas rire...). Bref, Hercule est beau comme un dieu, agréable à écouter comme le chant des muses... Mais aussi vide et trop facile.