Projet Kickstarter à hauteur de 57 000 $, Hollow Knight est le fruit de 4 personnes. Metroidvania dans la plus pure tradition, Hollow Knight, ne révolutionne rien, et pourtant nous sommes devant un grand jeu, le meilleur de son genre (meilleur même que Super Metroid). Le jeu est doté d'une direction artistique exceptionnelle, permettant par la même occasion une certaine narration via les décors, et d'un level design complexe mais parfaitement maîtrisé, donnant cette extraordinaire sensation de découvrir l'aventure par soi même et non tenu par la main. Chaque effort du joueur est récompensé par des trésors, de nouvelles zones cachées... Le jeu donne le tournis par tant maestria dans la construction ! Il est nécessaire de parler du système de combat : très simple au premier abord, il sera nécessaire de parfaitement le maîtriser avant d'arriver à défaire des boss de plus en plus durs, dont il faudra apprendre à chaque nouvelle rencontre les patterns. Punitif mais jamais injuste, le jeu va mettre vos nerfs à rude épreuve. Tout dans Hollow Knight est proche du génie ! Si vous avez un PC ou une Switch, dépensez 15€ car Hollow Knight est bien le chef d'œuvre annoncé.

Iglou nous a engueulés : "Y'a que moi qui ai fait Hollow Knight ! C'est une honte ! Au boulot !". Bon ben me voilà en selle. Et mon Dieu que ce fut bon ! Beaucoup considèrent ce jeu comme le plus grand Metroidvania jamais sorti. Difficile de leur donner tort, tout étant exceptionnel : du level design hyper poussé et labyrinthique, bourré de passages secrets et autres chemins de traverses, au gameplay, d'une précision que je n'ai connu que chez Nintendo ; en passant par le système de jeu, qui tire le meilleur de Metroid et Dark Souls... Hollow Knight vous met tout simplement sur le cul. Quel gigantisme ! Quel level design intelligent (on progresse comme on veut) ! Quelle direction artistique, visuelle et sonore - à couper le souffle ! Comment ont-ils pu faire ça à 4 seulement ?! Pour 15€ à peine, comptez une 50aine d'heures d'exploration merveilleuse, et 4 énormes DLC entièrement gratuits qui sont de véritables add-ons, et non de vulgaires ajouts cosmétiques. Quelle leçon ! S'il n'y avait pas 1 ou 2 boss ultra chauds (véritables cancrelats des Enfers), je conseillerais HollowKnight à tous les types de joueurs. Je n'avais pas pris un tel pied depuis Dark Souls. Merci Iglou !

Hallownest et son vivarium hanté par la mort est bien plus chaleureux qu'il n'y parait. Bien entendu, il y a quelques insectes légèrement agressifs et des boss qui vous feront mordre la poussière. Mais de rencontres (joyeuses) en découvertes (inattendues), de surprises (qui nous retournent) en récompenses (inespérées), ce monde se révèle à nous, petit à petit, divinement pensé, gigantesque, et surtout fascinant, bordel de bonsoir ! Grâce soit rendue à ces décors souterrains remarquables et à cette suite de notes enchanteresses. Grand "clap clap" à la précision des commandes rendant les combats contre les boss plus que stimulants, à l'animation cartoon et au sound design (sans un seul mot intelligible mais que ça chantonne, que ça babille !). Petit sourire attendri en pensant à toutes ces larves mignonnes qu'on a sauvées. Tout est là pour nous galvaniser non-stop sur une cinquantaine d'heures de jeu. Et devant une telle maestria, le chevalier à élytres, un peu couard que je suis, s'est senti prêt à tous les sacrifices (ou presque, il me reste plein de choses à faire pour le 100, voire le 112% !). Une grosse mandale personnelle.

"Le Metroidvania est un sous-genre du jeu vidéo d'action-aventure et de plate-forme qui emprunte fortement au système de jeu des séries Metroid et Castlevania" (merci Wikipédia), phrase d’amorce que je complète volontiers par "et dont le mètre-étalon depuis 2017 est Hollow Knight". Véritable tour de force et fruit d’une équipe de travail réduite, ce jeu a donné un coup de fouet incontestable à un genre qui ronronnait. Dans les faits, nous retrouvons les recettes habituelles du genre. Mais qu’est-ce qu’apporte de plus Hollow Knight ? Tout d’abord, le jeu est beau. Très beau. Il dégage une atmosphère inimitable, mêlant mélancolie, solitude et angoisse. La composition sonore n’est pas en reste, renforçant l’atmosphère précédemment citée. Mais surtout, le monde que l’on explore grouille et vit. Littéralement. Les rencontres sont nombreuses, alliés et ennemis racontent quelque chose. Et c’est ça qui est grandiose : jamais un univers n’avait été autant développé. Jamais il n’avait été aussi cohérent. Jamais l’exigence n’avait été à ce point sublimée par un gameplay précis. Hollow Knight est une beauté fatale, un bijou poli sous toutes ses facettes jusqu’à la perfection.