Chaud et froid permanent avec HZD. Clairement, on nous a survendu le jeu. Malgré une ouverture grandiose, passé une quinzaine d'heures, j'étais aussi refroidi que Wizzy. HZD était chiant comme la pluie et la manette me tombait des mains. L'Open-World (fausse bonne idée) est certes grand, souvent joli, mais vide, sans relief ni réel level design digne de ce nom : tous les éléments sont posés à la chaîne sans réelle réflexion, et le remplissage est évident (mon Dieu, cette carte...). Bien qu'il emprunte à beaucoup (Uncharted, Metal Gear V, Far Cry), le jeu ne pousse aucune de ses composantes à fond : histoire mal écrite, mal rythmée sur sa première moitié, dialogues nullissimes, design des PNJ horrible (le charisme d'un beignet façon Heavenly Sword sauf pour Aloy, réussie), les side-quests nulles, les combats honteusement brouillons, la difficulté mal dosée, le système de RPG raté, la cueillette sur-utilisée... Vraiment incompréhensible. Pour autant, la seconde moitié, plus narrative et mieux rythmée, sauve les meubles. HZD est un jeu grand public. Techniquement abouti, musicalement dans le ton avec de bons doubleurs, HZD ne s'adresse pas aux vieux briscards. Tout juste correct.