Lancé dans une première partie de ce jeu à la réalisation graphique 8-bits, je me suis dit « Qu'est-ce que c'est que ça ? ». Histoire bizarre inspirée des films de David Lynch (ça veut tout dire), commandes peu intuitives, et surtout difficulté particulièrement punitive pour une première partie. En résumé, votre personnage affublé de masques d'animaux, répondant aux ordres de messages sur son répondeur, part effectuer des expéditions punitives chez les mafieux russes. L'entrée en scène est effectivement expédiée : vos ennemis sont des excités du poing et de la gâchette, et vous massacreront sans préavis. Pour passer un niveau, il faudra être plus violent et plus sournois qu'eux, et surtout, ne pas avoir peur de mourir et recommencer 10, 20, 30 fois le même niveau. Si la maniabilité se laisse dompter au fil des parties, la violence outrancière de Hotline Miami ainsi que sa réalisation sous acide très années 80 finissent par captiver. Malgré la difficulté, le rythme intense pousse sans cesse à recommencer, chaque mort nourrissant toujours plus l'idée de vengeance. Non non, ce jeu ne rend pas violent. Pourquoi, c'est quoi ce regard de travers ? Tu me cherches ?