Mon tour d’horizon de la calamiteuse console portable de Tiger m’amène sans doute à ce que cette machine du diable peut proposer de pire : un jeu de course sans vitesse, sans fluidité, sans aucune précision ni dans le pilotage, ni dans la gestion des collisions. Pourtant, et comme quasiment tout le temps avec la Game.com, la vue d’une capture écran n’a rien d’effrayant. Même s’il n’en fait aucune mention, Indy 500 semble bien être adapté du jeu de courses arcade de 1995 signé Sega, avec des menus similaires, ainsi que le fameux « Start your engines » et sa voix digitalisée toute grésillante. La voiture s’affiche en grand devant l’écran, et on peut même profiter d’une vue cockpit. Un luxe complètement fou, ou absurde, car il ne vous faudra pas 2 secondes pour constater l’horreur avec une certaine incrédulité. En guise de circuit, il n’y en a qu’un seul, un oval, qu’il faudra boucler en une quinzaine de tours interminables tant les crashs se multiplient. Parfois on sait pourquoi, mais parfois non. Les voitures et autres flaques d’eau apparaissent au dernier moment : tout éviter relève de l’impossible, et on ne sait jamais trop quand atteindre les stands. Abandon conseillé !