Le sinistre Dr Maybe veut se servir des jouets du Père Noël pour dominer le monde. Seul le célèbre James Pond, l'agent secret des fonds marins, peut contrecarrer ce plan diabolique. Méconnu aujourd'hui par les jeunes générations, la faute à une franchise tombée dans l'oubli, James Pond II n'est rien de moins qu'un très grand jeu de plate-forme, au même titre qu'un Sonic ou un Mario. Avec des mélodies titillantes qui rentrent dans la tête pour ne jamais en sortir et des niveaux immenses et labyrinthiques, colorés et mignons, ce jeu se savoure comme une grosse friandise acidulée. Attention toutefois, le goût Orange bonbon vire souvent au Citron vert bien piquant. Car les méchants, malgré leurs bonnes bouilles, sont coriaces et les pièges (assez sadiques) pullulent. Surprise de taille : grâce à son armure de Robocop, le poisson rouge peut s'étendre comme un monte-charge (!) et s'accrocher au plafond. Outre le coté délirant de la chose, vous pourrez ainsi vous surélever pour atteindre des plateformes inaccessibles et récupérer un maximum d'items. A re-découvrir.

Ce qu'a dit Wizzy sur la série des James Pond est très vrai : mis à l'écart par je-ne-sais-qui et je ne sais pas par quel moyen, mais après tout, pourquoi ne pas mettre au rang de Jeu star ce James Pond ? Il s'agit d'un jeu de plateformes tout aussi ingénieux de par les atouts de son personnage principal. L'agent secret devra déjouer les plans du Dr. Maybe grâce à sa super combinaison. Extensible en long vertical jusqu'aux cieux, très pratique pour se sortir de crevasses diverses, le revêtement que porte notre poiscaille est ma foi très bien pensé et très utile ! Et c'est avec cet arsenal que vous devrez combattre. Ici, musique comme univers sympatoche respirent le bon enfant. C'est aussi pourquoi on peut le rapprocher de hits comme Sonic ou Mario ! Très simple d'accès donc, c'est un véritable plaisir de parcourir ces différents stages pleins de bonbons et de jouets en tout genre, d'autant plus que l'agent James Pond est très maniable avec son super saut ! Bref, la suite d'Underwater Agent mérite qu'on s'y attarde. Et à tout âge !

Comparer James Pond à Mario... bande de fous !! Dans James Pond, vous incarnez un poisson rouge habillé d'une combinaison robotique capable de s'étendre à la verticale. Autant être franc de suite, le charisme du héros a foutu le camp par la fenêtre ! Heureusement, il se dirige bien grâce à une maniabilité au top. Mais aurez-vous le courage d'affronter d'horribles jouets mignons dans des décors qui sentent la naphtaline ? Car oui, ce James Pond m'a fait penser aux vieux jeux micro d'antan, qui essayaient d'en mettre plein la tronche quitte à en faire trop. Les décors de ce jeu sont souvent immondes et parfois trop riches, ce qui peux gêner visuellement. La bande-son est, là encore, bien vieillotte (mais possédant un charme certain) avec des musiques "gnangnantes" et des bruitages à tire-larigot (une expression là encore, bien vieille !). Alors oui, ce deuxième opus de James Pond possède une ambiance désuète, dégage un doux parfum de Noël et me rappelle ma tendre jeunesse. Mais concrètement, il s'agit d'un simple jeu de plate-forme comme il en existe des centaines d'autres... A essayer quoi.

Je ne pense pas qu'il faille en effet comparer ce deuxième James Pond à Sonic ou Mario. Mais n'empêche, ce deuxième titre, plus orienté plates-formes action, reste tout de même le meilleur de la trilogie pour moi. Cette fois, Pond doit contrer les plans du Dr. Maybe qui a envahi l'usine du Père Noël au Pôle Nord avec des pingouins explosifs. Et nous avons donc droit à des séries de niveaux à thèmes, certaines phases utilisant même des véhicules. Et cette fois, notre poisson peut s'étirer à loisir et atteindre des plates-formes et bonus haut perchés, ou franchir des précipices, ce qui permet de tester des idées de level design. Le jeu est plutôt beau pour son époque de sortie, les boss sont énormes, et les musiques rigolotes. Le titre est très drôle et les animations ne sont pas en reste. Certes, il n'innove pas beaucoup en ne proposant qu'une seule idée de game design. Mais au moins, il l'exploite plutôt bien, et j'ai toujours du plaisir à refaire ce titre, qui n'a pas l'aura du hérisson bleu ou du plombier italien, c'est une certitude, mais il permet de changer un peu et devrait, selon moi, être redécouvert. Parce qu'il reste un très bon titre dans son genre.