On balade notre bateau sur une (belle) carte à la recherche du grand blanc. Oui, le fameux requin du film de Mr Spielberg, lequel a fait frissonner des millions de vacanciers sur le bord de mer. Des fois, lors de courtes sessions de plongée, on massacrera des dizaines d'animaux marins (des gentilles raies, des méduses espiègles et même des petits requins rigolos) pour obtenir des coquillages, des étoiles et toutes sortes de choses histoire de faire monter notre score. Et après toutes ces orgies, on verra apparaître sur la carte notre monstre marin. Ni une, ni deux, on fondra sur lui tel l'aigle royal sur la gerbille. Sauf que sous l'eau, Mr grandes dents en impose rapidement et remet vite les pendules à l'heure pour ce qui est de la notion de chaîne alimentaire. L'esquiver est facile, mais comme increvable il est, le jeu prend une drôle de tournure. Sa barre d'énergie descend tout, tout, mais alors tout doucement, au point que l'ennui l'emporte sur la joute. Et de l'ennui, s'ensuit le premier bâillement, des bâillements successifs, le gros dodo (ou roupillon, si vous préférez ce terme). Oui, c'est bien elle, la torpeur, qui a gagné ce duel sans merci entre l'Homme et le Requin !