On attend généralement si peu des jeux exploitant des licences de film que quand on en tient un plus intéressant que la moyenne, cela mérite que l'on s'y attarde. On va passer sur le scenario qui respecte celui du film, et parler de ce jeu d'exploration. Celui se découpe en 2 phases : une vue de dessus pour les phases en extérieur, celle-ci étant très classique, elle n'appelle pas à de commentaires ; et une autre à l'intérieur des bâtiments, avec une vue à la 1ère personne. Hélas, ces phases de doom like ont très mal vieilli et sont limite injouables. La progression de votre aventure est de plus assez chaotique. En fait, on va surtout là où on peut, quitte à se perdre. Pour ne rien arranger, la cartouche ne possède pas de pile de sauvegarde, et aucun code n'est proposé, et effectivement, pour l'avoir parcouru en entier, je peux vous assurer que le jeu est court ( 4h seulement). Alors quand vous voulez arrêter, vous perdez votre progression, moyen très crétin (que l'émulation fait disparaitre) pour prolonger la durée de vie. Au final, ce jeu se révèle surtout bâclé. Rien d'étonnant finalement, donc passez votre chemin.

Bon, oui, c'est pas le pire nanard de tous les temps, mais il a un paquet de défaut ! Vous incarnez Alan Grant, le héros du film éponyme, qui doit sauver sa peau en se tirant de l'île. Pour cela, il devra effectuer un grand nombre de tâches et parcourir toute l'île infestée de reptiles. Il y a deux phases de jeux : action en vue par dessus et doom-like pixelisé à l'intérieur des bâtiments. Cette dernière est assez flippante comme tout bon doom-like qui se respecte ! Le jeu est intéressant mais très difficile: l'absence de sauvegarde le rend impossible à finir... Pour les fans !

Qu'on m'explique les volontés des développeurs, car là, je ne vois pas. Les phases vues du dessus ont un petit charme, mais on se perd très facilement. Tandis que les phases à l'intérieur de buildings sont injouables, saccadées et fatales pour les petits joueurs comme nous. Voilà pour résumer. Déjà que je n'aimais pas forcément l'univers de Jurassic Park, peut-être qu'un jeu me fera changer d'avis, mais là : non ! La maniabilité est très délicate en doom-like, on se fait laminer de partout par les raptors qui traînent. Mis à part ces moments ultra-pixélisés, les graphismes en "extérieur" sont plutôt bien foutus, bref c'est du 50/50 niveau visuel. Mais combien de fois je me retrouve bloqué dans ce jeu ? Et puis la vue à la première personne, je n'aime également pas trop ça : je préfère avoir un regard élargi sur ce qui se passe devant et derrière moi, donc me voilà très mal servi ! Il parait que le jeu est court ? Je n'en sais rien. Je n'ai jamais été bien loin dans ce Jurassic Park et les conditions de jeu ne vont guère me pousser dans cette direction... Je vais donc de ce pas, regarder ce qu'il se passe du côté de chez Sega, peut-être que le Jurassic Park MD va plus me convenir.

Avec l'adaptation des romans éponymes dans les années 90 au cinéma, une licence culte va naître : Jurassic Park. Forte du potentiel sympathie que le grand public a toujours eu pour les dinosaures, il était logique de voir débarquer les sauriens sur nos consoles. Et avec cette version SNES, c'est un sacré bel échec. Le jeu respecte l'univers du film, sans pour autant suivre l'histoire, et est composé de deux phases de jeu distinctes : une pour les extérieurs, vue de dessus, une pour les intérieurs, façon Doom-like. Si les premières s'avèrent quelconques (malgré le T-Rex que l'on doit repousser avec les seringues hypodermiques, grand moment...) les secondes sont tout bonnement inchiables : on se perd dans les couloirs labyrinthiques au milieu des saccades et des Raptors, avec quasi aucune chance de survie si l'on ne connaît pas le script par cœur. Ce qui est d'autant plus rageant, car il est impossible de sauvegarder. Bref, un soft à ne pas déterrer.