Prévu à la base comme un DLC, ce Like a Dragon Gaiden est forcément plus court, et propose un terrain de jeu un peu plus petit à explorer, déjà connu des fans de la licence, puisque l'aventure se passe principalement à Sotenbori. Attention, ça ne veut pas dire que cet épisode est plus radin en contenu : il y aura toujours beaucoup de choses à faire entre les compétences à débloquer, le réseau Akama à développer, les combats en arène et aussi tout un tas de mini-jeux comme on en trouve habituellement. Et puis cette fois, on retrouve Kiryu (ou plutôt Joryu, comme il se fait appeler) avec des combats en temps réel où on peut alterner entre le style Yakuza et le style Agent. Le premier est surtout basé sur la force tandis que l'autre permet à Kiyru d'utiliser divers gadgets comme des drones, des chaussures pour se déplacer plus vite ou encore un fouet qui lui donne presque des airs de Spiderman, de quoi rendre les combats toujours plus spectaculaires. Sans vouloir trop parler de l'histoire pour ne pas spoiler, sachez que Gaiden fait le lien entre les épisodes 7 et 8 en y amenant quelques explications, notamment pour Kiryu. Un volet plus court, mais toujours aussi bon !

On aurait eu tout à craindre quant à l'avenir du studio Ryu ga gotoku et de la poursuite de la licence Yakuza, suite aux départs de ses principaux créateurs, après un mercacto sauvage orchestré par l'Ogre chinois Tencent. C'était sans compter la réponse des développeurs fidèles à Sega et au studio, qui délivrent ici non pas un DLC au rabais, mais un stand alone grandiose. En dehors de l'épisode 6, jamais la saga n'a été aussi belle et aussi cinématographique qu'avec cet épisode. Esseulé, mis sous surveillance, Kiryu a tout perdu, jusqu'à son nom. Il va cependant réussir à s'échapper de la mainmise des Daidoji, ce groupuscule qui dirige le pays en secret, et revenir à Sotenbori, pour affronter l'avenir du monde Yakuza, rien que ça. Ne vous fiez pas au fait qu'il n'y ait que 5 chapitres : cet épisode Gaiden est aussi long que le 6 et aussi riche. Sotenbori est plus belle que jamais, le contenu (mini-jeux, le réseau Akama) apporte drôlerie, clins d'œil émouvants et quêtes passionnantes. Et que dire du (génial) délire du mode agent ou encore de la folie du Château, véritable claque visuelle et d'amusement. Gaiden a aussi l'une des plus belles fins de la saga. Une sublime renaissance !