Après un Amerzone fort sympathique et 2 Syberia inoubliables, Benoit Sokal a connu son premier échec cuisant avec Paradise. Souhaitant rebondir rapidement, White Birds studios nous sort un peu par surprise "L'île noyée", une toute nouvelle licence, ce qui est assez couillu avouons-le. Malheureusement, malgré une volonté d'aller de l'avant et de proposer du neuf, le résultat est presque en tout point catastrophique. Aux commandes de l'inspecteur Jack Norm, le joueur se retrouve dans un huit-clos sur l'imaginaire île de Sagorah, en proie à un mystérieux meurtre d'un milliardaire excentrique. Sous couvert d'enquête, le joueur aura plusieurs choix possibles pour progresser et trier/croiser les indices pour retrouver le coupable parmi le panel de personnages bien clichés qui sert cette histoire. Gros point positif : l'arbre des possibles pour remonter les pistes (à la post Mortem) et le fait d'opter entre un déroulement classique ou chronométré (l'île se fait engloutir progressivement). Malheureusement, l'interface est affreuse, la 3D et le doublage sont dégueulasses, les décors copié/collé et l'histoire décevante. Post Mortem et Still Life (même éditeur/genre) sont bien plus réussis.