Inutile de présenter la plus célèbre poupée de chiffon de Sony. Sackboy revient dans une nouvelle aventure haute en couleur, pour combattre l’infâme Newton, un autre sackboy méchant malgré lui. Little big planet 3 n'a pas été développer par Media molécule, mais par Sumo digital et on sent que la "magie" de LBP est un peu partie, la série commence-t-elle à s'essouffler ? Je dirais oui et non, "oui" car c'est toujours la même chose et paradoxalement c'est ce qui fait le charme, et "non" car il y a encore des nouveautés pour la création de niveaux, et bien sûr comme pour le 2, tout ce que vous avez gagné dans le précédent volet est compatible. Les nouveaux personnages n'apportent pas de grands changements : il y a Swoop, un petit oiseau qui permet d'atteindre des endroits difficile d’accès ; OddSock peut rebondir sur les murs et obstacles ; et enfin Toggle qui peut être soit un grand costaud, soit un petit fonceur. Ces nouveaux personnages sont sous exploités et c'est bien dommage, faudra attendre que les créateurs de mondes fassent de superbes niveaux pour enfin les exploiter.

Intrigué par les Little Big Planet, je m'essaye au dernier épisode en date, sorti en 2014 sur une PS3 en fin de vie et une PS4 débutante. Et j'ai découvert un jeu qui tente par tous les moyens de nous "occuper" : création de niveaux, partage en ligne, coop pour défis divers, variés ou non identifiés, autocollants à collectionner pour en placarder partout, garde-robe à garnir en long, en large et en travers... Des tas de trucs perturbants pour le nouveau venu que je fus, au point que l'aventure principale m'a semblé reléguée au rang d'accessoire ! Elle m'a néanmoins permis de prendre plaisir six ou sept heures avec Sackboy et les nouveaux venus (un grimpeur, un qui change de poids et de taille, et un oiseau), en abusant de tous les pouvoirs pour faire enrager le méchant, Newton, une tête d'ampoule affublée d'un chapeau melon. Même si le gameplay ne rime pas toujours avec précision (physique flottante, jeu sur la profondeur créant par moment la confusion), je trouve les niveaux inspirés et très dynamiques. Le charme de la série, avec ces éléments de décors hétéroclites et sa bande-son éclectique, entre rock'n roll, rap et musique classique, a fait le reste.