METAL GEAR SOLID 4 - GUNS OF THE PATRIOTS  
Suggestions
OUI !
Romain Après un épisode qui revenait sur les origines de la série, le scénario de Metal Gear Solid 4 reprend donc après les événements de MGS 2 ! Et c'est un Snake vieilli que l'on retrouve, mais son vieillissement ne l'empêchera pas d'accomplir sa mission ! Le scénario peut paraître un peu compliqué, surtout pour ceux qui n'ont pas joué aux précédents épisodes, mais pour les fans, c'est un véritable bonheur ! La plupart des personnages rencontrés dans les premiers épisodes réapparaîtront, et vous aurez également l'occasion de revisiter certains lieux ! Graphiquement, le jeu est très beau et les musiques sont également toujours aussi réussies. Par contre, les cinématiques sont très nombreuses et parfois même très longues (certaines peuvent faire plus d'une heure !), ce qui peut déplaire à certains ! En tout cas, Metal Gear Solid 4 est une véritable réussite !
OUI !
Destructor Ce quatrième volet de la saga est beaucoup plus orienté action que les précédents, avec un Snake souvent au milieu de guérillas. L’infiltration passe de ce fait souvent au second plan. Le scénario m’a également laissé dubitatif sur sa crédibilité tant les rebondissements improbables se succèdent, sans parler de sa grande complexité. Néanmoins, la réalisation très impressionnante du jeu ainsi que ses cinématiques toutes plus spectaculaires les unes que les autres scotcheront le joueur surpris par ce changement de ton. Le gameplay a également évolué, avec pas mal de nouveautés à gérer comme le MK II ou encore le magasin d’armes. Ajoutés à cela, une durée de vie boostée et un mode online à la Counter-Strike réussi et prenant, qui font de MGS4 un incontournable du jeu d’action/infiltration sur PS3.
UNE CONCLUSION POUR LES FANS
Twinsen Threepwood Sauveur d'une PS3 malmenée comme le fut en son temps MGS2 pour la PS2, Guns of the Patriots est le véritable épilogue de la série Solid et du message de Kojima sur la Guerre. Il marque la réunion des personnages et problématiques entre ses deux anti-héros liés au même destin : Naked et Solid Snake. Cet épisode se veut donc scénaristiquement comme l'aboutissement de la trame, la réponse à tous les mystères, et l'apothéose de la série en terme de gameplay. A peu de chose près, le pari est réussi. GOTP est un jeu narratif puissant, touchant et pertinent aussi bien sur le fond que la forme. Il est intéressant / effrayant de voir comment ce jeu a su anticiper les évolutions de la guerre, la vraie, que l'on connait aujourd'hui. Niveau gameplay, 3 grandes parties reprenant avec brio les éléments de MGS3 mais façon Subsistence. Exit donc définitivement la vue de haut. Dommage. Les personnages sont brillants et beaucoup de scènes sont fortes. Néanmoins trop de passages sont là pour assurer un fan-service à outrance (Raven et compagnie), quitte à rendre le tout indigeste. Idem pour la fin, qui traine en longueur jusqu'au pathos. Malgré tout un beau point de conclusion à une belle saga.
GUNS OF DECEPTION
Iglou Kojima l'a dit lui-même, il ne voulait pas faire MGS4, il ne souhaitait pas donner toutes les réponses aux joueurs, mais la pression a été trop forte et il a craqué pour le meilleur et pour le pire. MGS4 était attendu par tous les fans de la saga, le dernier, la mission finale de Solid Snake : il est temps d’enterrer la légende. Qu’on se le dise, ce MGS4 m'a déçu et m’a laissé un goût amer. On sent que ce jeu est autant un chemin de croix pour Snake que pour Kojima. Arrivé à l’époque dans une sorte d’impasse créative, Hideo décide afin d’être tranquille de donner des réponses sur tout, jusqu'au totalement absurde (nanomachines, scène post générique, réalisation bonne mais boursouflée d’effets par moment), et afin d’aller encore plus loin, MGS4 nous sert du fan service de tous les côtés au point d’en devenir indigeste (et ses 8h de cinématiques aussi). Il reste heureusement pour lui des moments grandiose comme seul Kojima et son équipe savent faire, une jouabilité enfin souple et un certain plaisir à revoir toutes ces têtes connues une dernière fois. Dommage que ce final ait craqué sous la sirène des fans. MGS 4 reste un très bon jeu, mais le moins bon MGS pour moi.
OUI, MAIS...
Mérode Peut-être la plus grosse exclu de la génération PS360. Là ou tous ont cédé à l'appel de Microsoft, Kojima lui, a tenu bon et a offert la plus belle exclusivité de la gen à Sony. Avec son esthétique ultra-léchée et ses tons sables et gris, MGS 4 amène dès les premières minutes une réelle intensité. On nous parle de la guerre moderne, et le retour d'un Snake vieillissant se shootant pour rester opérationnel crée une véritable tension narrative. Mais au-delà de ce début, le jeu se dévoile et on comprend assez vite qu'il faut terminer pour terminer, mais que la flamme n'est plus la même. Enclavé dans une narration lourde et interminable pour du jeu vidéo, un humour de plus en plus pipi-caca, l'expérience se ponctue d'infiltration classique, de longues cinématiques et de boss en-dessous des anciens. MGS 4 est un un jeu destiné aux fans, qui ne cherche pas à inventer ou à expérimenter le jeu vidéo, mais qui se confine sur sa mythologie en ramenant ses têtes connues, un peu à la manière d'une trilogie Star Wars de trop. Malgré tout, il parvient avec pas mal de fan-service et une fin mémorable à tenir le rôle de chapitre final de l'une des plus vieilles sagas de l'histoire du jeu vidéo.
NON !
MadMax Metal Gear a de nombreux adeptes, et son créateur Hideo Kojima de multiples fidèles. Ayant parcouru la plupart des Metal Gear Solid, j'attendais malgré tout beaucoup de ce 4ème volet, même si je ne suis pas un inconditionnel de la série. Il devait s'agir rien de moins que du titre le plus ambitieux de la PS3. Dire que le soufflé est vite retombé est un doux euphémisme... Héros anti-charismatique, scénario alambiqué à la sauce Kojima, réalisation décevante malgré des visages bien modélisés, intérêt des intrigues aux abonnés absents, combats contre les boss oubliables - d'ailleurs, pourquoi proposer des gardiens de fin de niveau dans ce genre de jeu ? - et plaisir de jeu tout simplement léger m'ont vite ramené à la raison. Quelques idées sympathiques (le robot de Snake, les phases d'infiltration typées "résistance") n'y changeront rien : Metal Gear Solid n'est décidément pas ma tasse de thé et ce 4ème opus encore moins !
OUI !
Xhander Episode qui pose le point final d'une saga ayant débuté en 1964 (MSG 4 se situe en 2014) dans un affrontement à mains nues splendide entre les frères ennemis. C'est aussi l'épisode où l'on voit les effets du vieillissement accélérés de Solid Snake. Cheveux gris, moustaches grises, rides, on sent qu'il souffre et porte le poids des erreurs du passé sur son dos. Il est lassé de la vie. Malgré tout, il continue d'avancer avec son allié précieux, Otacon. Techniquement, c'est beau ; pas autant que d'autres titres, mais il ne faut pas oublier que ce jeu est sorti en début de vie de la PS3. On retrouve, grosso modo, le même gameplay que ses prédécesseurs avec son système de camouflage actif. Kojima maîtrise son sujet sans aucun doute. Même s'il peut y avoir de petites incohérences, son univers est énorme et tout se tient jusqu'à la révélation finale avec le légendaire Big Boss. Le retour de visage connus est du fan service mais intelligemment intégré, car ils ont tous un rôle important. L'un des défauts du jeu, ce sont les combats contre les Beauty and the Beast, peu intéressant. Malgré leur histoire, j'ai ressenti moins d'empathie. En résumé, MGS4 clôture la saga d'une belle manière.
ConsolesPlus.net   1UP   Jeux Classiques   Poulpeo
Protected by Copyscape Web Plagiarism Software