METROID - OTHER M  
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UNE HISTOIRE DE PARADOXES
Blondex Voyez-vous, je n'arrive toujours pas à me fixer définitivement une opinion sur ce jeu plein de paradoxes. Fidèle ou pas à la série ? Other M est tout à la fois : un hommage appuyé aux Metroid 2D jusqu'à l'idolâtrie (quelle superbe introduction d'ailleurs), mais un soin méticuleux à en casser les codes ; la sensation d'être en terrain connu, mais d'être décontenancé par le système de jeu. Pour être franc, j'ai dû abandonner l'idée d'explorer par moi-même la station spatiale qui s'ouvre à moi, et me plonger dans l'action en ligne droite (mais très intense) pour pleinement profiter d'Other M. Bref, oublier de jouer à un Metroid. L'exploration ne vient qu'après, telle une récompense, ce qui est aussi gratifiant que frustrant. Il nous est également donné de mieux connaître la belle Samus Aran, même si le développement de son personnage est plutôt contestable, tout comme il est regrettable qu'elle ait perdu de sa capacité à analyser son environnement. Le jeu n'est il est vrai pas aussi graphiquement détaillé qu'un Prime, mais n'atteint pas non plus la beauté artistique de Super Metroid. Au final, déçu par ce Metroid, mais satisfait de l'expérience de jeu proposée par cet Other M.
OUI, MAIS...
Romain Après une trilogie sous la forme d'un FPS, Samus revient dans une toute nouvelle aventure à la 3ème personne cette fois. Bon, la vue FPS n'est pas abandonnée puisque lorsqu'on qu'on pointe la wiimote à l'écran, ça repasse en vue subjective et il faut obligatoirement y passer pour utiliser des missiles ou encore analyser l'environnement, et c'est justement ça qui m'a le plus gonflé. Utiliser la wiimote à l'horizontale (surtout que la jouabilité est pas top non plus avec la croix, ça aurait été plus agréable avec le joystick...) et devoir pointer l'écran pour lancer un missile, j'ai pas trouvé ça super pratique, surtout que c'est impossible de se déplacer avec la vue subjective, alors quand y'a pas trop d'ennemi ça peut encore aller, mais quand c'est contre des boss, là ça devient chiant. Pour le reste, ça va, c'est quand même un bon jeu avec beaucoup d'action, c'est juste que la jouabilité vient tout gâcher et c'est bien dommage !
OUI, MAIS...
Mérode Other M est un jeu bourré d'idées neuves. Hélas, il y en a des bonnes et des moins bonnes. En apprendre plus sur Samus, c'était intéressant mais cela valait-il la peine de casser le mythe pour mettre en scène de la sorte ce personnage si atypique ? En ce qui me concerne, non. J'aurais finalement préféré ne rien savoir que de voir le traitement qu'Other M lui réserve. Revenir à un épisode rappelant la 2D tout en gardant certains bon éléments de la trilogie Prime ? Absolument ! Voici d'ailleurs le gros point fort du jeu. Team Ninja et Nintendo ont réellement créé un système original, à la croisée entre l'ADN Metroid et la technologie Wii. On contrôle Samus en vue latérale comme dans les épisodes originaux en utilisant la wiimote tel un pad avec croix directionnelle, et par moment le jeu bascule en vue FPS et là hop ! On vise à l'écran. Les combats sont dynamiques et ça marche du tonnerre ! Cependant, il est dommage que les compétences majeurs ne se débloquent que sur le bon vouloir du chef de mission. Il reste heureusement beaucoup de secrets à chercher soi même. Visuellement, le jeu n'est pas toujours très beau et certaines textures sont criardes, mais la fluidifié est exemplaire.
OUI, MAIS...
Iglou Difficile de ne pas rejoindre les avis de mes collègues : ce Metroid - Other M est un véritable paradoxe, et je ne sais toujours pas pourquoi je l'apprécie, alors que tout partait si mal, à commencer par son scénario tiré des pires fan fic, d'une caractérisation des personnages qui va l'encontre de la saga, une direction artistique peu inspirée, une BO quasiment inexistante et un gameplay qui ne se renouvelle que rarement. Et pourtant, le jeu a fonctionné sur moi, de par peut-être la simplicité de l'expérience. Other M ne nous demandera que très peu de vous même pour en venir à bout, même pour le 100%, puisque tous les objets seront marqués sur la carte, mais aussi par la fluidité de l'aventure. Les couloirs et les arènes se suivent sans déplaisir, surtout avec quelques mécaniques de gameplay sympa, comme l'esquive au dernier moment permettant de recharger son beam un instant et administrer une lourde attaque aux ennemis. Si vous êtes fan de la licence, faites fi de toute la partie histoire, et laissez-vous tout simplement bercer par ce jeu d'action simpliste mais agréable le long des 8/10h qu'il faut pour en voir le bout.
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