Exclusivement sorti en 1994 au Japon, ce Wonder Boy qui ne dit pas son nom fait suite aux jeux de la sous-série Monster World : après comptage et recomptage, il s’agit effectivement du 4ème volet ! Pas de Wonder Boy donc, car vous incarnez Asha, une Wonder Girl accompagnée d’un pepelogoo, un animal bleu volant tout mignon qui vous aidera à franchir bien des obstacles. Difficile en tout cas de rester insensible à la réalisation très colorée et aux graphismes fins de cette aventure moyen-orientale, même si la musique s’avère un peu répétitive – le même thème étant décliné en plusieurs variantes suivant les décors. La progression de l’aventure est également plus linéaire que pour Dragon’s Trap et Monster World, ce qui est un peu dommage, mais les niveaux à explorer n’en demeurent pas moins longs. La difficulté n’est de plus jamais frustrante, le jeu proposant des sauvegardes régulières, et l’aventure ne manque pas de rebondissements. Monster World IV ayant finalement atteint nos rivages suite à des ressorties sur des plateformes diverses (dont la Megadrive Mini), vous pouvez découvrir cette pépite injustement oubliée en son temps.

Ça fait longtemps que cette série des Monster World m'intriguait. Plus particulièrement ce 4ème épisode avec ses magnifiques graphismes. Il m'a fallu attendre une sortie cartmod du jeu traduit en français pour enfin poser la main dessus. La première chose qui frappe, ce sont les graphismes haut en couleurs. Ensuite viennent les musiques douces et entraînantes. Elles restent en tête après l'extinction de la console, et ça c'est top. C'est donc un jeu d'aventure en 2D comme pouvait l'être les phases de donjons de Zelda 2. Mais Monster World IV a son propre univers, sa propre identité et il en fait une force. Une bébête vous accompagnera dans vos pérégrinations et vous aurez à cœur de découvrir tous les secrets de ce jeu et d'aider ses habitants à combattre le mal. Les donjons, au nombre de 4 sont très bien construits. Certains passages peuvent être difficiles, mais le jeu n'est que rarement punitif et cela permet d'éviter une certaine frustration. Le jeu se finit assez rapidement finalement, mais laisse un souvenir impérissable d'une superbe aventure soulignée par une fin au diapason.