OCTOPATH TRAVELER  
Suggestions
SUPERBEMENT REALISE
Blondex J’avoue avoir été attiré par la démo de « Project Octopath Traveler », sa réalisation graphique sublime mêlant pixel art 16-bits et 3D, ainsi que ses musiques absolument superbes ; et ce n’était qu’un aperçu de ce que le jeu (dont le titre définitif ne sera finalement plus un projet) aura à offrir. Pour autant, passée la découverte, je me suis également retrouvé dans un jeu aux mécaniques très classiques et un brin surannées, avec irruption fréquente d’ennemis pour des combats au tour par tour, comme au bon vieux temps. Me voilà donc rattrapé par de longues séquences de levelling, simplement parce que la réalisation me plaît. Mais pas que, en fin de compte. J’ai pris plaisir à suivre les aventures des 8 protagonistes : certes inégales dans leurs enjeux ainsi que leurs difficultés, elles ne versent pas dans la niaiserie et permettent de s’attacher à ses héros, même si elles manquent de liant entre elles. Quelques sévères pics de difficulté et une progression lente m’ont parfois découragé, mais Octopath Traveler m’a toujours incité à revenir vers lui, et à ouvrir un nouveau chapitre, jusqu’au fin mot de l’histoire. Et puis, quelle réalisation merveilleuse !
OUI, MAIS...
Romain Octopath Traveler, c'est le jeu qui avait tout pour plaire : une très belle réalisation, des jolies musiques, des combats au tour par tour à l'ancienne. Mais sur la durée, j'ai eu du mal à accrocher au titre. A chaque fois qu'on réussit un chapitre, le niveau recommandé pour tous les autres va augmenter systématiquement, ce qui fait qu'on passe plus de la moitié du temps à devoir faire du levelling. Même si avoir un bon niveau ne suffit pas forcément, il faut aussi trouver la bonne tactique. Mais je n'ai pas non plus accroché au niveau scénario. C'est bien écrit, c'est vrai, mais chacun des 8 personnages a sa propre histoire et il y a très peu d'interactions entre eux. Mais avec Octopath Traveler, j'ai surtout eu l'impression de faire un enchainement de boss scénarisé : on se contente de se rendre aux endroits indiqués, lire les nombreux dialogues pour ensuite aller trouver le boss, entre de longs moments à entrainer ses personnages. Même les quelques quêtes annexes manquent un peu de clarté. Ce n'est clairement pas un mauvais jeu, mais de mon côté, cet Octopath Traveler a quand même fini par m'ennuyer plus qu'autre chose !
OUI, MAIS...
Mérode Avec un Unreal Engine transformé en moteur de rendu 2.5D type Final Fantasy 6 en relief, Octopath Traveler est visuellement charmant. Bien qu'un peu gris dans l'ensemble, le jeu offre de jolis décors et quelques panoramas très sympas (surtout ceux sous la neige). Le chara design et la bande-son sont vraiment élégants, et avec tous ces éléments, on peut vraiment dire que le jeu tient quelque chose d’intéressant. Comme son nom l'indique, il va mettre en scène les destinées de 8 personnages qui vont s'allier pour parvenir à réaliser chacun leur quête. Sauf que, gros point noir du jeu, les personnages ne se parlent presque pas, et chaque histoire est gérée comme si le reste de l'équipe n'existait pas. Chaque scénario est découpé en 4 chapitres et dure environ 8h, et hormis quelques moments forts comme l'arc de Primrose, l'ensemble narratif peu passionnant donne réellement l'impression de recommencer 8 fois le jeu. Le système de combat est par contre la réelle force de ce RPG. Il mixe intelligemment les jobs de Final Fantasy, une possibilité d'économiser ses tours pour taper plus fort et un système de points faibles élémentaires rendant les affrontements vraiment tactiques.
OUI, MAIS...
Julius Octopath Traveler avait tout pour me plaire. Et pourtant, je pense que je me suis emballé un peu trop vite, parce que j'ai vite déchanté. Niveau réalisation technique, rien à redire, le jeu dispose d'une patte graphique bien à lui, les artworks sont beaux, les personnages bien faits et les musiques sont sublimes. Malheureusement, il pêche sur deux points importants. Le premier est le système de jeu. En effet, le premier chapitre de chaque personnage est relativement facile, mais la difficulté augmente de façon drastique dès le deuxième, avec des ennemis qui sont des sacs à PV. Et je ne parle même pas des boss, qui sont des marathons, vous mettrez parfois plus d'une heure à les battre ! La faute à un système dans lequel vous devez briser les protections une à une en trouvant leur point faible, mais aussi au fait qu'ils appellent régulièrement des renforts qui peuvent devenir rapidement des nuisances pour votre groupe. Ensuite, ça manque de liant entre les personnages, le chapitre donjon ultime (très difficile) pour expliquer le tout ne m'a pas convaincu, et les histoires sont assez inégales en termes d'écriture. Nous avons donc un RPG aux bonnes idées mal exploitées.
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