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Okami fait partie de ces jeux qui ont enchanté tous les joueurs qui s'y sont essayé. Quoi de plus normal, il a tout pour lui : une aventure longue, riche et passionnante, ainsi qu'une musique somptueuse. Non seulement, Okami est proche de la perfection, mais son style graphique unique fait de ce jeu une œuvre intemporelle ! Dans le rôle d'une déesse réincarnée en loup, il vous faudra chasser les démons, sauver les villageois, restaurer la nature et vaincre le dragon maléfique Orochi, un programme à la fois classique et alléchant. Réduire Okami à un clone de Zelda serait cependant une erreur. Si le jeu s'inspire effectivement de la saga de Nintendo - ce qui se ressent à travers la présence de donjons, de quêtes annexes, ou du lutin Issun dans le rôle de la fée -, Okami dispose de son propre univers, et d'idées absolument merveilleuses : il suffit de voir la nature reprendre vie, une explosion de couleurs ! Sans oublier l'apport du Pinceau céleste, offrant une interactivité accrue pour résoudre les énigmes. Quelque soit la version, Okami est une merveille, une œuvre de premier plan qui a déjà fait date dans l'histoire du jeu vidéo !
Twinsen Threepwood
JAPONEMENT PANTHEONIQUE !
Hommage non dissimulé de Clover Studio pour la saga Zelda de Nintendo, Okami n'en est pas moins un excellent jeu. Mieux, c'est même l'un des meilleurs de la PS2. Structuré comme un Zelda, cet action-RPG nous invite à rejouer le folklore de la mythologie japonaise et de ses dieux à travers les yeux d'Amaterasu, la déesse louve du soleil. Long d'une cinquantaine d'heure en ligne droite, nous allons parcourir un Japon médiéval de toute beauté, doté d'un cel-shading réussi et d'une direction artistique splendide. Profond, étendu, la surface est énorme, et les quêtes annexes et situations de jeux sont très nombreuses et variées. Il est possible de personnaliser Amaterasu par un grand nombre d'objets et la montée en puissance/compétence à travers le pinceau magique est excellente! On se plait à dessiner des bombes, trancher les ennemis avec un sabre imaginaire, redessiner une constellation ou un pont, du tout bon ! Que lui reprocher ? Pour ma part, des donjons un peu plats et des cinématiques impossibles à passer quand on meurt, ce dernier point étant gommé sur Wii, version qui apporte le fun du motion play. Un Must Have absolu !
Il existe encore aujourd'hui dans les campagnes japonaises peuplées de tanuki un conteur s'appelant Hideki Kamiya, et qui a consacré sa vie à transmettre une vieille légende faite de dieux et de yokai. Celle de la louve et de la puce qui, du bout de leur pinceau, ont ramené la lumière dans tout le Nippon. Dans une époque reculée mais pas oubliée, le monde n'était encore qu'une large et splendide estampe en mouvement perpétuel. Sous le regard attentif de papy Mandarine, la belle Sakuya aux pastèques bien mûres décida de réveiller une divine louve blanche du nom d'Amaterasu. Ainsi marqua le retour de la Déesse du Soleil qui éveillée, se dressa contre le terrible Oroshi. Mais elle ne le fit pas seule ! Aidée d'Isu l'agité et du célèbre Suzano, meilleur bretteur du pays, le combat contre le dragon à 9 têtes fut terrible. On raconte ensuite qu'elle partit très loin et rencontra la princesse lapine Kaguya un peu avant qu'elle ne valse avec la Lune. Et puis Amaterasu et Isu partirent encore plus loin jusqu'aux confins du monde connu, en quête de la célèbre Arche de Yamato. Depuis, nul homme vivant ne les a jamais revus, mais nombreux sont ceux qui, plein d'espoir, attendent leur retour.
Xhander
LA POESIE A LA JAPONAISE
Celui qui ose dire qu'il n'y a pas de poésie dans le jeu vidéo n'a jamais eu Okami entre les mains. Ce jeu est une ode à l'aventure, à l'émerveillement, à l'esthétique japonaise à l'ancienne. Reprenant le principe de Zelda, diriger la déesse Amaterasu, réincarnée sous la forme du loup Shiranui, est très plaisant. Parcourir son monde sombre mais qui, peu à peu, retrouve ses couleurs et sa vie, grâce au pinceau magique, est enivrant. Le gameplay est très original avec ses formes à dessiner dans un instant de pause, comme une carte postale, permettant diverses actions pour continuer l'aventure. L'humour est présent, surtout que nous avons la possibilité d'embêter gentiment les personnages rencontrés avec le pinceau. Son style graphique est tout autant unique, dessiné de façon estampe, c'est magnifique, et on parle d'un jeu PS2. C'est long, et un twist nous surprend, nous faisant comprendre que c'est loin d'être terminé. Le final est sublime avec Amaterasu qui dévoile sa véritable puissance dans un moment montrant sa grande majestuosité. Ce jeu possède très peu de défauts et ils sont mineurs, rien qui ne gâche cette épopée. Si la poésie avait un nom, elle se nommerait Okami.