Ayant d’abord découvert son adaptation / suite sur Wii (Art Style – Orbient), je trouve en cet Orbital un précurseur encore plus austère sur la forme, mais dont la formule aussi bien épurée que fascinante était déjà réussie. En tant qu’astre isolé dans l’espace, votre but est de grandir suffisamment en absorbant d’autres planètes de même taille, pour ensuite capturer dans votre orbite l’astre de fin de niveau. D’où le titre du jeu ! Pour vous déplacer, seuls 2 boutons vous seront utiles : l’un vous attire vers les autres astres, l’autre vous repousse. Cette maniabilité par moments frustrante peut aussi bien vous faire dériver (longtemps) dans le vide, que vous faire entrer irrémédiablement en collision avec un astre de plus grande taille ou un astéroïde. Il faut donc jouer astucieusement de l’effet attraction / répulsion pour naviguer d’orbite en orbite et atteindre votre objectif, tout en essayant d’attirer autour de votre astre la petite lune qui validera le 100 % nécessaire au déblocage des niveaux extra. S’il faut se montrer parfois très patient, Orbital est sans doute le jeu le plus intéressant de la gamme bit Generations !