Fini l'univers bon enfant, empli de magie du premier épisode, place au trip "Trance Goa" sous acide, typique de ces bonnes vieilles années 90. Pandemonium 2 est une suite barrée et corsée au style très particulier, qui plaira ou non. Nikki la magicienne a gagné en formes généreuses, tandis que Fargus, notre bouffon de service, s'est donné un look de DJ bariolé. Nous évoluons toujours dans un jeu de plates-formes en 2D et demi, mêlant un gameplay à l'ancienne, en 2D, dans des décors profitant eux de la 3D. La 3D, parlons-en, elle se pare sans réserve de mille et une couleurs psychédéliques et de mille et un effets hallucinogènes quand ce ne sont pas les textures qui font elles-mêmes de la salsa... Le prix de graphismes aussi chargés en formes et en couleurs, c'est que l'on ne comprenne pas toujours bien ce qu'il se passe à l'écran. M'enfin, on va dire que ça fait partie du challenge. Même si je préfère les charmes du premier, je trouve le jeu au moins aussi accrocheur et généreux en bonds vertigineux et en glissades à grande vitesse. On est dans la continuité du premier avec un level design toujours aussi enthousiasmant dans ses meilleurs moments.