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"Pokémon, attrapez-les tous!" Combien de gens connaissent ce jeu ? Un peu gamin, quoique... Ce jeu est à lui seul un redoutable concept : vous êtes un éleveur de Pokémon (comprenez Pocket Monster) et vous devez augmenter votre collection de petits monstres. Pour cela, il vous faut voyager, faire combattre vos bêbêtes contre d'autres bêbêtes afin de leur faire prendre des points et les faire "grandir" ou carrément "évoluer" dans une autre forme plus puissante. Sous forme de RPG, ce jeu mignon est sympa surtout grâce au concept d'échange via le câble GB. Chaque version (rouge et bleu) possède des pokémons exclusifs : ainsi, pour tous les avoir, il faut les échanger avec ses amis. Bien pratique pour les enfants qui ont la communication difficile. Enfin, le jeu est assez long et prenant, le fait d'avoir des bons pokémons pour battre ses amis est toujours un bon stimulant. Un jeu sympa qui prouvait à l'époque que le GB noir et blanc n'était pas encore mort !
La France a mis du temps à se mettre à la mode Pokémon, mais quand celle-ci finit enfin par déferler, elle fut accompagnée de critiques injustes, comme à chaque fois que se crée un phénomène de mode. Car derrière le marketing, les cartes à jouer et autres dessins animés, se cache un des jeux les plus innovants de son époque. Sur le fond, c'est un RPG où le but est de devenir le dresseur de Pokémon le plus puissant. Vous suivrez donc une aventure relativement simple mais agréable, et qui a le mérite d'être longue. Car pour être le dresseur le plus puissant, il faudra capturer des pokémon et les faire combattre pour qu'ils progressent, apprennent de nouvelles techniques, voire évoluer en un nouveau pokémon. En cela, Pokémon contient tous les ingrédients d'un bon RPG. La touche Pokémon, c'est de capturer toutes les petites bêtes du jeu, des plus courantes aux rares, et ce défi nécessite des échanges avec d'autres joueurs. Et dire que le créateur des Pokémon eut son idée en voyant un insecte ramper sur le câble Link de sa GB ! C'est cette innovation qu'il fallait voir, plutôt que les graphismes simples et les sons limités de ce jeu, qui font son charme !
Je le dis sans honte: Pokémon est le premier simulacre de RPG auquel il m'ait été donné de jouer. Et l'expérience fut tellement sympathique que j'ai par la suite enchaîné avec les versions or et argent, et même rubis/saphir...
Je me rapelle, j'avais choisi la cartouche bleue, avec un Tortank dessus. Séreusement, comment ne pas à accrocher à ses centaines de créatures diverses et variées vivant plus ou moins en harmonie avec les humains? Dans ce jeu, les conflits sont pour la plupart teintés d'humour. L'exploration est longue, les changements de stratégie incessants, tant le nombre de Pokemon est important, et sutout leurs capacités bien différentes. Côté graphismes, vraiment rien de bien transcendant, mais curieusement cela ne rebute aucunement, tant l'expérince de jeu est là: une fois le jeu démarré, difficile de changer de cartouche! Les Pokemon sont attachants, les possibilités nombreuses, les petites musiques bien sympathiques, et la durée de vie assez colossale. Le gameplay au tour par tour, basique mais efficace, permet aux néophytes de se débrouiller aisément. Truffée d'objets à découvrir, de Pokemon légendaires à capturer, cette petite aventure charmante m'avait comblé!
Pourquoi diable Pokemon est il aussi haïs par les Français ! Non mais c'est quand même un jeu à la base! Un RPG sur Game Boy, vous auriez pu croire ça vous ? Moi j'ai acheté ma Game Boy avec Ast"rix puis j'ai acheté Super Mario, Donkey Kong Land 2, Spirou, Tintin... Je savais même plus qu'on pouvait faire des jeux sans plates-formes. Pokemon m'est alors apparu. "C'est quoi ces streumon ? C'est trop moche ? Pourquoi y'a plein de cases vides dans le carnet ? etc..." 150 (151 ?) bestioles présentes dans la cartouche, à nous de les découvrir, de les faire progresser, grandir, de leur apprendre des nouvelles techniques et tout ça pour devenir le meilleur dresseur ! On parcourt le monde en quêtes de nouvelles aventures et de nouveaux Pokemons, on affronte tout un tas de dresseurs et aussi des champions pour arriver au sommet ultime : la ligue Pokemon ! Une fois arrivé au rang de "Maître Pokemon" il y a toujours de nouveaux défis : trouver et capturer les 151 Pokemons différents ou se battre contre d'autres joueurs via le cable Link ! Ca ne s'arrête jamais... Et tout ça sur un écran plus pourri que celui de ma calculatrice ! Alors s'il vous plait : RESPECT ! Et merci Gamefreak !
Un jeu à marquer d'une pierre blanche ! Révolution du jeu vidéo, ou encore "la démocratisation du RPG", on sent ici que ce n'est pas une histoire à deux balles : c'est un rêve. Révolution du multijoueurs aussi, multijoueurs à distance si j'ose dire. Une cartouche complétant l'autre, Nintendo réussit un grand coup et se trouve une nouvelle licence à succès. Le reste du jeu, on le connaît, une durée de vie quasi-infinie, des suites (brillantes pour la plupart) à répétition, des graphismes moyens (sur Game Boy, on ne peut pas trop se plaindre quand même), et des musiques qui restent en tête. Bravo !
Arrivé sur le tard en France (fin 1999, trois ans après la sortie japonaise) et alors que la Game Boy Color est déjà implantée, ce jeu va être LA révélation qui aura relancé la Game Boy et créé une passion et un engouement énorme auprès de millions de joueurs. Je me revois encore l'acheter -version Rouge pour débuter- alors que je n'en connaissais rien, puis y jouer avidement pour créer une équipe de choc (très mauvaise avec le recul) ! L'aspect RPG très à la mode à cette époque a certainement aidé le jeu à se faire une place, mais c'est probablement la collecte des monstres mignons qui l'a clairement lancé vers le panthéon du jeu-vidéo. 150 (+1) créatures à dresser, voici le défi qui est à relever, et tous les moyens sont bons pour y parvenir : capture, évolution, échange avec un ami... Les possibilités sont nombreuses afin de compléter le "pokédex", la bible du pokémon. Certes, le jeu a plutôt vieilli et fait pâle figure face aux versions récentes et autres remakes, mais c'est bien lui qui a posé toutes les bases de ce succès planétaire. Un incontournable qui m'a fait vraiment aimer la Game Boy, Pokémon ne mérite pas son statut décrié de jeu pour les gosses. Attrapez-les tous !
BlueTouchGuyz
QUE DE NOSTALGIE !
Peu nombreux sont ceux d'entre nous qui n'ont pas connu l'euphorie que l'on ressentait en lisant le discours du professeur Chen lorsque l'on jouait à Pokémon pour la première fois. Peu sont ceux qui n'étaient pas tout heureux d'obtenir un Bulbizarre, un Carapuce ou un Salamèche (le premier pour ma part). Peu sont ceux qui n'étaient pas tout contents d'attraper un Rattata, un Roucool ou encore un Chenipan en tout début de jeu, pour ensuite se rendre compte de l'inutilité de ces Pokémons (mais ça, c'était pas grave, on les gardait quand même, parce que c'étaient nos tous premiers Pokémons attrapés). Peu sont ceux qui ne se sont pas énervés dans le Mont Sélénite ou la Grotte, quand on ne pouvait pas faire 3 pas sans se faire attaquer par un Pokémon sauvage. Peu sont ceux qui n'étaient pas fiers d'avoir battu le boss de la Team Rocket et obtenu la Master Ball. Peu sont ceux qui n'ont pas poussé un cri de joie après avoir battu la Ligue Pokémon. Peu sont ceux qui n'ont pas joué à Pokémon. Pokémon, tout simplement le jeu qui a bercé mon enfance, qui m'a donné goût aux jeux vidéos. Dommage que les dernières versions soient de moins en moins bonnes...
C'est en 1999 qu'apparait en Europe le phénomène Pokemon, déclenchant un véritable raz-de-marée auprès de milliers de joueurs. Si le concept n'a en réalité rien d'exceptionnel (la série des Megaten et même Dragon Quest avait exploité cette voie depuis des années), Nintendo réussit un coup de maître en adaptant la formule de manière beaucoup plus ludique. L'aventure est attractive, les monstres à capturer très attachants et le côté convivial, engendré par la possibilité d'échanger vos créatures avec un ami ou de combattre ce dernier, est complètement addictif. Une réussite sans égal qui classe cette minuscule cartouche au panthéon des œuvres d’art du jeu-vidéo.
C'est fou ce que j'ai pu jouer à ce jeu. Je me revois le soir dans mon lit, sous la couverture (enfin pas trop quand même, faut bien voir l'écran) plongée dans le jeu à parcourir le monde des Pokémons sur la Gameboy de mon petit frère, car je n'avais pas le droit d'en avoir une a moi. C'est un jeu qui est devenu culte et qui le mérite, la prise en main est à la fois simple et rapide, le jeu est fun du début à la fin et on ne s'ennuie pas une minute. Les donjons s’enchaînent, on monte le niveau de nos Pokémons et puis quand on a fini, et bien il nous reste encore à réunir tous les Pokémons, que ce soit en les échangeant, en les faisant évoluer ou en parcourant le parc safari. Le jeu manque peut-être un peu de challenge si on se contente de simplement parcourir le monde et battre la ligue, mais clairement remplir le pokedex s'avère plus ardu. On finit donc par constituer notre petite équipe de gentils pokémons en visant la meilleure stratégie pour battre Mewtwo. Et on rêve tous en secret d'avoir le légendaire et mignon petit Mew à nos cotés.