Pro Evolution Soccer 2015 ou l'apogée en matière de réalisme footbalistique ! Ce jeu est tout simplement parfait (sous réserve que les prochaines versions nous réservent des contenus complètement sidérants, comme pouvoir jouer avec tous les joueurs/joueuses qui ont existé, un truc de ce genre). Ce jeu est une sorte de rêve qui se réalise pour moi ! Première et seconde division de pas mal de championnats, création de précision dans le moindre détail pour ce qui est des footballeurs, modes riches et exhaustifs (Vers une Légende, myClub, l'habituel Ligue des Masters...), bref on peut TOUT faire. Et puis quand on compte les possibilités sur le terrain ! Tous les termes du football sont réunis et réalisables (par contre, j'espère qu'ils intégreront un jour "le Coup du Scorpion" d'Higita, par exemple, mais je rêve). Pour revenir sur ce que je pense à propos de ce qu'il va arriver : peut-être un possible retour en arrière, en pouvant jouer l'ancien fooball ? Ça serait cool ! (une grosse pensée à Roby...)

Je serai un peu moins dithyrambique que Kim sur ce PES 2015, le premier de la série à sortir sur PS4, qui, bien que proposant des graphismes évidemment aguicheurs, n'en reste pas moins qu'une régression par rapport au meilleur de PES. Je m'explique. Le premier point qui me met en rogne, c'est l'impossibilité de "recarrosser" ses équipes comme il était possible de le faire sur PS3 dans le mode "modifier", qui s'est considérablement simplifié ici. Vous voulez importer des maillots et créer vos équipes de A à Z ? Impossible, vous vous contenterez uniquement de quelques motifs prédéfinis à importer sur vos maillots, tel le bon vieux scapulaire des Girondins de Bordeaux, et d'un jeu de couleurs. Super... Cela gâche l'immersion, tout cela à cause d'une limitation technique rageante de la PS4... À part ça, le jeu reste bien sûr intéressant à jouer et propose des séquences frisant le photo-réalisme, malgré une décomposition des mouvements de nos millionnaires en short encore un peu chiche. PES 2015 se veut spectaculaire, avec des frappes parfois tonitruantes et un public modélisé en 3D affiché en gros plan lors des buts. Enfin, les modes carrière manquent ici un peu d'ambiance...