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Voilà un jeu de foot qui a bien fait parler de lui ! Pro Evolution Soccer nous donne spontanément les traits de cette nouvelle génération de simulation sportive. Justement, la simulation, elle est ici poussée à son extrême : fini les parties de 2min.30 avec des scores ahurissants ! Ici, il sera très dur de marquer, tout comme dans un vrai match de foot en somme. Gestes techniques, défenses enfin présentes, obligation de construire ses actions ou de bien recruter lors des transferts avec la belle option de la Ligue des Masters... Bref, la nouvelle ère des jeux de foot a bien l'air d'avoir commencée ! Enfin, c'est ce que je me suis dit. Car en y jouant la première fois, on prend conscience qu'on a malheureusement pas beaucoup d'options pour contrer les attaques adverses tant elles sont importantes. Résultat, il m'est très difficile de créer mon propre football, sans compter une jouabilité vraiment trop précise qui nous enduit en erreur. Même si PES est très riche en tous points, la véritable évolution doit peut-être encore attendre quelques années ...
Fort du succès des ISS Pro sur PS, notamment avec les derniers volets gratifiés d'un trop modeste "Evolution" dans leur titre, Konami snobe la Dreamcast pour atterrir sur PS2 avec un tonitruant Pro Evolution Soccer (PES). Cette fois encore, la firme tokyoïte fait preuve d'une modestie presque ridicule tant il n'aurait pas été usurpé de profiter de ce saut générationnel pour oser nommer son jeu de foot Pro Revolution Soccer. Non content d'avoir écrabouillé la faible concurrence dans le domaine sur 32 bits, KCET met d'emblée tous les amateurs de foot vidéoludique à ses pieds avec ce prodige sur PS2. L'équipe de Shingo "Seabass" Takatsuka a en effet réalisé l'impensable, à savoir transposer la jouabilité ainsi que le contenu d'ISS Pro Evolution en y ajoutant une réalisation exceptionnelle qui en met plein les mirettes aux débuts de la 128 bits de Sony. Graphisme exemplaire, travelings dans les travées du stade, drapeaux qui s'agitent en tribunes, fluidité à toute épreuve en 60 images par seconde, joueurs fidèlement modélisés... Évidemment, on a toujours affaire à un jeu facile à jouer, difficile à maîtriser, avec un contenu intéressant. Et quel pied à plusieurs... Un mastodonte !