Dans ce jeu, vous incarnez Rasputin, surnommé Raz, qui a fugué de son cirque pour aller suivre un entraînement psychique dans une colonie de vacance pour enfants ayant des pouvoirs psychiques. Puis au fil de l'aventure, des kidnappings auront lieu et vous devrez mettre au clair cette affaire. Vous apprendrez des pouvoirs sympa comme la pyrokinésie, télékinésie, clairvoyance, lévitation, tir énergétique, invisibilité et confusion. Vous acquérez ces pouvoirs soit en les apprenant auprès de vos entraîneurs, soit en récupérant les bonus éparpillés dans la carte. Et le meilleur, vous pourrez pénétrer dans l'esprit d'autrui et les soigner afin qu'ils vous donnent la clé du mystère. Drôle, sympa, et accrocheur ! Le hic dans ce jeu, c'est que vous avez parfois des saccades gênantes, mais vous vous y ferez et elles ne sont présentes qu'en cas de nombreuses images à l'écran. Ca ne gâchera pas le plaisir ! Un conseil pour les joueurs de Psychonauts, une fois que vous avez le pouvoir de lévitation, lancez-vous directement à la recherche des cartes psy et récoltez dès le début du jeu assez d'argent pour vous acheter en premier lieu la baguette de sourcier !

Sans le savoir faire de Tim Schaffer, Psychonauts aurait sans doute rejoint la longue liste des jeux de plate-formes sans saveur qui peuplent nos consoles. Mais voilà, le génial créateur de Full Throttle, Day of the Tentacle et Grim Fandango a su, par son inventivité, donner vie à un jeu hors norme. Incarnant Raz, vous intégrez une colonie de vacances destinée à former des soldats de l’esprit, des Psychonauts. Mais alors que vous réalisez enfin votre rêve, une série d’évènements vous entraîne dans une aventure au cours de laquelle vous serez amené à visiter l’esprit de tas de personnage plus déjantés les uns que les autres et ce, afin de déjouer un ignoble complot. Servi par une réalisation soignées, Psychonauts est un concentré d’humour tant par le piquant des dialogues que par les situations rencontrées. Jouant sur la complexité de l’esprit humain, les développeurs de Double Fine s’en sont donné à cœur joie, l’agencement de certains « cerveaux » étant tout bonnement géniaux, à l’image de celui du laitier ou du descendant de Napoléon ! Beau, inventif et prenant, passer à côté de Pyschonauts serait complètement…fou !

Première excursion solo du génial Tim Schaffer depuis son départ de LucasArts, le premier jeu de Double Fine est une grande réussite ! Comme d'habitude avec l'auteur de Day of the Tentacle, on a le droit à un univers aussi singulier que loufoque, aussi original qu'attachant. Le joueur incarne Razputin, un Psychonaut, sorte de psy des temps modernes qui s'incruste dans votre tête et y fait le ménage façon Mario Bros. L'univers du jeu est génial. Construit autour d'un hub central (le camp des Psychonauts), Raz va explorer un à un la psyché de différents protagonistes aussi barrés les uns que les autres. Chaque personnalité est une excuse pour déployer un concept de niveau (le psycho-rigide aura un niveau ordonné et classifié, la joyeuse drille aura l'esprit d'une discothèque, le schizophrène aura un cerveau où toutes les normes et logiques seront mises à mal,etc). Dialogues savoureux, histoire principale intéressante, personnages magnifiquement croqués et jouabilité au poil. Un must. Une leçon de Game design pour la plateforme moderne dont certains autres studios s'inspireront grandement sans jamais l'égaler. Version PC au top, idem Xbox. PS2 un poil faiblarde mais satisfaisante.

Voyager dans l'esprit des gens, devenir l'explorateur de la psyché humaine pour réparer les âmes brisées, et surtout, collecter des informations tel un agent secret. Bienvenue au camp d'entraînement de l'unité d'élite des Psychonauts, où vous prenez les commandes du jeune Raz. OK, dans l'esprit des développeurs de Double Fine, ça ressemble surtout à un camp de scout, mais détrompez-vous, de sombres forces sont à l’œuvre et il faudra que notre jeune recrue pénètre de nombreux esprits pour déjouer la vile conspiration. Le soft bénéficie d'un level design et d'une maniabilité sans faille, avec des environnements variés et des objectifs secondaires qui amènent un réel plus au scénario, nous invitant à les compléter. Inspiré, Psychonauts est un modèle de jeu de plateformes qui possède ce charme si particulier des productions de Tim Schafer drôles, loufoques et morbide. Un must et un galop d'essai splendide pour le studio bicéphale. Bravo !

J'ai profité du portage de la version PS2 sur PS4 pour me plonger à corps perdu, en bon Psychonaut, dans tous ces cerveaux, le but étant de démêler cette histoire de fou (et inénarrable). Avec son casque d'aviateur, notre perso, Raz, est immédiatement sympathique et se transforme rapidement en véritable couteau suisse. Nous accumulons en effet de nombreux pouvoirs par le biais de badges (pyrokinésie, télékinésie, invisibilité et autres joyeusetés), à nous de les choisir à bon escient afin de résoudre de petites et grandes énigmes. Ajoutez à ça de la plate-forme et quelques acrobaties de cirque, le résultat est original et frais, et ce, même si le jeu commence à avoir de la bouteille graphiquement. Les niveaux portent en eux mêmes de nouveaux concepts délirants : de la balle bondissante dans des rampes de folie à la fête mexicaine phosphorescente, en passant par la parodie de Godzilla. Comment ne pas évoquer ici la bataille épique contre les armées de Napoléon ? Le cheminement dans Psychonauts n'est jamais totalement droit, ou attendu, et c'est ce qui le rend réjouissant d'un bout à l'autre.