R-Type a aussi fait une apparition remarquée sur nos petites portables. Sur GB, retranscrire l'univers de la série ne pouvait se faire sans heurts. Eh bien force est d'admettre qu'IREM s'en tire pas trop mal, avec notamment un contraste bien choisi pour faire profiter au joueur de l'action sur l'écran pourtant monochrome "jaune pipi" de mauvaise facture de la GB. Certes, de nombreux clignottements de sprites, plutôt gênants lorsque notre vaisseaux se fait par exemple tartiner de salves de toutes part par les derniers boss du jeu - pas faciles, mais c'est le genre qui veut ça -, viennent quelque peu gâcher les festivités, mais, globalement, le jeu s'avère plutôt plaisant à jouer. Et puis, avoir R-Type dans sa poche, ça a sa dose de classe, non ?

J'ai toujours aimé la série des R-Type. Et un R-Type est un R-Type : du basique mélangé à de l'efficace niveau shoot'em up. Mais on apprend par la suite quelque chose de pas mal en matière novatrice sur d'autres consoles et système d'exploitation par rapport à ce premier du nom. Et donc, quand on vous donne l'occasion de jouer à un portage de l'arcade vers une portable, certes en noir et blanc, la réjouissance est de mise ! Comme dit Mad Max, pouvoir jouer à un jeu de cette série partout où on veut, c'est tout de même bien pratique, d'autant plus que le jeu est bon. On reprochera le manque d'innovation de ce type de conversion, jamais le côté support qui convient bien dans les choix de Nintendo. Mais pas parfait, en effet. La fluidité de l'animation n'est pas trop au rendez-vous, mais qu'importe, le plaisir est bel et bien là. Laissez vous apprivoiser par ce portage simple et efficace et vous en serez gagnant. On attend tout de même un brin de folie dans le paysage de la Game Boy. Les sprites, de bonnes factures et gros, font plaisir en tout cas. En conclusion, malgré ces quelques défauts, R-Type remplit tout à fait son contrat de divertir !