Ratchet et Clank se remettent de leurs dernières péripéties lorsque Gleeman Vox, un producteur d'une chaîne d'holovision, les capture et les oblige à se battre sur des planètes pour le plaisir du public. Ce Ratchet, comme vous avez dû surement l'entendre plusieurs fois, n'entre pas dans la lignée des 3 précédants opus. Ce n'est plus un jeu de plate-forme et de tir, mais un jeu de tir pur et dur. Attention, ce jeu reste excellent et toujours aussi pêchu. Vous n'aurez plus Clank comme compagnon, mais 2 robots de combats qui vous aident dans votre avancée, comme par exemple, lancer une greande ou exploser des points critiques d'un système. Vous n'aurez plus un arsenal terrifiant mais 10 armes (toutes nouvelles) : un duo de pistolet automatique, un fléau plasma etc. ; et un seul gadget : le swinger, que vous utiliserez que peu de fois dans l'aventure. Vous pourrez améliorez vos armes grâce à un tout nouveau système de modifications fort intéressant. Vous piloterez une araignée mécanisée, une aéromoto et un hovership. Si vous jouez à ce jeu, vous devrez faire abstraction des précédents volets, sinon vous vous gâcherez votre plaisir. Ce jeu est très bien foutu et mérite le détour.

Le bourrinage a trouvé son maître : Le Ratchet de cet opus. Bien moins orienté plate-forme que ses successeurs au profit de grosse mêlées générales, cette nouvelle aventure du duo lombax & cafetière se promet explosive dès le tuto' achevé. Projeté en plein milieu d'une télé-réalité où des combattants se foutent sur la gueule à grands renforts de canons plasmas, Ratchet n'a d'autres choix que de participer -et donc gagner- à cette boucherie pour sortir vivant de l'arène, heureusement pour lui, il sera épaulé par son fidèle Clank ainsi qu'Al le scientifique pour lui concevoir des armes et armures, et, surtout, les améliorer ! Car oui, comme tout les jeux de la saga, Ratchet Gladiator offre la possibilité d'upgrader tous objets à l'aide de modifications aussi diverses que l'amélioration de puissance, ou l'ajout d'11 m2 dans la surface d'action d'une bombe acide. En bref, du très lourd, du très bourrin que je résumerais en un avertissement : Ratchet est là, et Duke Nukem n'a qu'à bien se tenir !