N'étant pas particulièrement fan de la série des Bio Hazard/Resident Evil, j'ai néanmoins bien apprécié Code Veronica sur la mythique Dreamcast. Il faut dire que diriger Claire Redfield est un véritable bonheur : non seulement elle est ravissante et se déplace avec classe, mais en plus, la jouabilité est tout ce qu'il y a de plus convivial, et faire des pas de côté, demi-tour, viser un zombie puis le plomber ou encore choisir ses ustensiles de charcutage dans le menu d'armement ne posent pas de problème, même pour moi qui ai eu la version japonaise. Les graphismes, à l'époque, étaient bien évidemment grandioses et ont montré au monde ce que valait la DC en matière de jeu vidéo ; textures lisses et détaillées, animation ultra-fluide de l'héroïne comme du bestiaire à éradiquer, bâtiments variés et réalistes, effets d'impact des tirs et explosions efficaces, entre autres joyeusetés, nous firent en effet rapidement oublier les décors précalculés des précédentes moutures PS-X. Quant à la quête, vous la connaisez aussi bien que moi, elle est inoubliable, avec des rebondissements rendus compte par de belles cut-scenes en 3D temps réel (un standard sur DC, rappelez-vous Shenmue...), un anti-héros impérissable du fait de sa folie mégalomaniaque, un passage de Claire à Chris inspiré et donnant plus de mordant à un gameplay déjà bien fourni, et quelques boss bien retords. Bref, un incontournable de la DC, un de plus allais-je dire !