SABLE  
Suggestions
PRESQUE OUI !
Blondex Avec sa direction artistique superbe, hommage à l’art de Moebius dans le style graphique jusqu’au choix des couleurs, Sable a séduit dès sa présentation… mais aussi intrigué. Au delà de son visuel, que propose réellement ce jeu ? Tout simplement une quête initiatique dans un monde désertique, où l’on sent toute l’influence de Breath of the Wild. Laissant le joueur aller où bon lui semble sans lui souffler la moindre direction, Sable souffre hélas d’un gros manque : le déroulement de son aventure. Si le choix d’un monde dépourvu de monstres à occire et de grand danger à combattre est assumé, les nombreux mystères disséminés dans les vastes étendues désertiques – que ce soit les épaves de vaisseaux à fouiller ou les ruines à explorer – laissent aussi entrevoir un univers riche mais sous-exploité. Sur la partie technique, Sable n’est également pas sans défauts, mais à l’image de son aéroglisseur pas toujours aussi planant qu’espéré, ils sont toutefois surmontables, surtout pour profiter des panoramas splendides et de l’ambiance de certains lieux gigantesques. A défaut de vivre une grande aventure, parcourir les décors de Sable est un émerveillement constant, et c’est déjà beaucoup.
OUI !
Wizzy Sable se pare des couleurs et des motifs de la BD Arzach de Moebius, et nous immerge dans son univers non violent, résolument calme, fait de vastes déserts et de ruines silencieuses. Le rite de passage vers l'âge adulte qu'il nous propose est un vagabondage, une découverte du monde pour se découvrir soi. Oubliez les lignes droites, le jeu gratifiera le joueur par l'ivresse que procure le pas de côté : temples millénaires, complexes industriels immenses, vaisseaux spatiaux échoués dans les dunes... Les quêtes nous obligent à observer, sans jamais s'alourdir de mots et l'ennemi, ici, n'existe pas. Allez, peut-être que tout compte fait, les ennemis du jeu sont ces quelques errements techniques (ralentissement et clipping principalement). Sans eux, l'émerveillement devant cette BD en mouvement serait continu et total. Quelque soit ces défauts, Sable dépasse mes attentes et se libère, avec une certaine magie, des carcans du jeu vidéo que sont le but, l'antagonisme et la contrainte.
OUI !
Iglou La principale force de Sable réside dans son open world : là où beaucoup de studios blindent leurs cartes ne laissant que peu de liberté aux joueurs, Sable suit la voie de nous faire confiance. Après 1h30 de jeu, votre journal de quête sera vide : comme expliqué au début, votre avatar part pour un voyage initiatique afin d'essayer de trouver sa place dans ce monde, mais il s'agit autant de la quête du joueur, qui devra trouver le moteur qui le fera avancer dans le jeu. A vous de vous laissez guider par votre curiosité pour trouver les nombreuses activités, grottes, épaves et autres que constitue l'expérience de Sable. Bien sûr, difficile de ne pas parler de la direction artistique magnifique vous laissant bouche bée devant certains panoramas tout droit sortie d'Arzach, ainsi que de la magnifique BO de Japanese Breakfast qui finit de donner la touche finale à l'univers de Sable. Malgré des lacunes techniques toujours présentes, Sable est un jeu magnifique, qui propose un voyage comme peu de jeux vidéo en propose. C'est bien sûr une expérience qui pourra vous laisser de côté, un jeu sans concession, mais si vous embarquez dans l'aventure, alors vous vous en souviendrez longtemps.
LE PETIT GRAIN DE SABLE...
Lulah03 La version console de Sable est scandaleuse ! Derrière ces mots forts se cache ma frustration face à un open world original, envoutant, attachant et pourtant tellement vide qu'une optimisation aussi déplorable est inexcusable ! La technique fait perdre à ce voyage initiatique une part du plaisir à parcourir les terres désolées peuplées de tribus. Le jeu dans sa structure reste un Breath of The Wild épuré, presque dépouillé de tout superflu, jusqu'à ne se reposer que sur la succession de quêtes FEDEX. Cependant, la magie opère car l'univers est des plus envoutant et les puzzles environnementaux, même s'ils restent simples, donnent parfois le vertige dans un sentiment d'une extrême quiétude. On se retrouve face à soi-même, à méditer sur le sens de ce voyage et sur sa propre identité. La direction artistique est absolument sublime et cohérente du début à la fin. Chaque zone du jeu possède sa propre colorimétrie et propose une atmosphère singulière. La transition de l'une à l'autre se fait de manière très naturelle et agréable. Le 1er jeu du studio Shedworks est une réussite d'intentions artistique et de Game design, mais un ratage au niveau de sa mise en œuvre. Merci le GamePass.
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