7 boss, soit 7 péchés capitaux à expier à grands coups d'épées... Copiant sans vergogne l'esthétique et les combats de Dark Souls, Sinner s'en démarque en enlevant toute part d'exploration. Il nous propose un boss rush sans gras, des plus sadiques. La victoire n'a en effet rien de réconfortante : elle nous affaiblit davantage. Chaque affrontement nous soustraie une capacité spécifique (consommables, force d'attaque, endurance...) de manière permanente. Il faudra donc, comme dans un Megaman, choisir judicieusement l'ordre des boss pour ne pas se retrouver dans une impasse. Pour un joueur habitué aux roulades millimétrées et aux parades parfaites, les combats proposeront certainement un bon challenge. Pour les joueurs qui jouent un peu trop sur la chance (comme moi), c'est le "Git Gud" qui prévaudra, sans cesse, sans aucune échappatoire, avec peu de possibilités au final (des mouvements réduits et rigides, deux armes, un buff de feu et quelques projectiles). Le sentiment d'effroi, voire de nausée lorsque la mort survient en boucle, est puissant et j'ai tenu, pour je-ne-sais-quelle raison, à aller au bout de ce cauchemar. Ma détestation est à la hauteur du malaise ressenti.