Somerville est le bébé de Dino Patti, co-directeur sur Limbo et Inside parti créer son propre studio, et nous pondre ce jeu qui m'avait attiré par sa direction artistique lors de sa présentation durant un des salons du jeux vidéo. De ce côté la, Somerville ne déçoit pas, mais c'est bien la seule chose de réussi dans le jeu, car pour le reste, les 5h pour le finir m'ont paru être une éternité. Entre les déplacements du perso qui sont d'une lenteur à faire dormir même le plus grand des insomniaques, le héros se paie en plus le luxe de buter sur n'importe quel obstacle, rendant les scènes de course terriblement frustrantes pour rien. Concernant les énigmes, elles sont basiques, malgré quelques trucs sympas avec le pouvoir des héros. Malheureusement, l'œil du joueur ne sera jamais attiré correctement sur les bons éléments du décor, et le jeu nous fait parfois tourner en rond pendant de longues minutes (avec un perso ultra lent!) avant que l'on comprenne ce qu'il attend de nous. Sans parler du scénario mystérieux mais qui n'aboutit à rien. Une chose est sûre, je ne passerai pas mes vacances à Somerville : on s'y ennuie ferme et ça manque clairement d'imagination.